Législatives 2024 : candidat sous curatelle, ex-preneuse d'otages... "Il y a toujours des gens qui grugent", estime le RN Louis Aliot
"Ça fait partie des quelques curiosités qu'il peut y avoir dans l'ensemble des candidats à ces élections législatives". Invité de franceinfo mercredi 3 juillet, Louis Aliot, premier vice-président du Rassemblement national (RN), réagit au profil de certains candidats de son parti au second tour. Dans la deuxième circonscription du Jura, Thierry Mosca est sous curatelle, donc inéligible. Dans la troisième circonscription de Mayenne, Annie Bell a été condamnée pour une prise d'otage. Des exemples parmi d'autres.
S'agissant de Thierry Mosca, "le problème, c'est que s'il est inscrit, vous ne pouvez pas le désinscrire", pointe Louis Aliot. "S'il est élu, il y aura une autre élection, je suppose", ajoute le maire de Perpignan. Pour défendre son parti, il soutient qu'"on ne vous demande pas si vous êtes ou pas" sous curatelle au moment d'enregistrer une candidature aux élections, et que "ce n'est pas facile de le savoir".
"Tout le monde a ce genre de problème"
Pour ce qui est d'Annie Bell, "je ne suis pas au courant", concède Louis Aliot. Oui, il connaît "quelques candidats", mais "pas tous". "Certains ne vous disent pas s'ils ont eu un casier [judiciaire], alors qu'on leur demande. S'ils ont menti, ils seront écartés", assure-t-il. Dans le cas de l'ex-preneuse d'otages, "il n'y a pas de casier judiciaire", a assuré le délégué du RN en Mayenne à l'AFP.
Louis Aliot est persuadé que tout ça ne coûtera pas de voix au parti à la flamme. Pour l'ancien directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, "les gens sont bien conscients de la difficulté qu'il y a à faire cette élection. Dans les candidats, il y a toujours des gens qui grugent". "Tout le monde a ce genre de problème", affirme-t-il.
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