Législatives 2024 : Gabriel Attal demande à "toutes les formations politiques" d'appeler "à l'apaisement et au calme"

"C'est absolument essentiel parce qu'il y a une exemplarité qui est attendue aussi des responsables politiques", affirme le Premier ministre, vendredi sur France Bleu.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu
Radio France
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Le Premier ministre Gabriel Attal, vendredi 5 juillet 2024 sur France Bleu. (FRANCE BLEU / RADIO FRANCE)

Le Premier ministre, Gabriel Attal, a demandé vendredi 5 juillet dans "Ma France" sur France Bleu à "toutes les formations politiques" d'appeler "à l'apaisement et au calme", alors que les services de renseignements craignent des débordements dimanche soir, après les résultats du second tour des législatives.

"C'est absolument essentiel parce qu'il y a une exemplarité qui est attendue aussi des responsables politiques", dit-il. 30 000 membres des forces de l'ordre seront mobilisées dimanche, dont 5 000 en région parisienne. "Elles sont tous les jours mobilisées pour la sécurité des Français et le seront plus particulièrement en cette soirée", explique le Premier ministre.

La campagne des législatives, notamment entre les deux tours, a vu un certain nombre d’agressions de militants. Gabriel Attal fait le constat d'une "forme de violence qui se libère". Mais "je crois à l'apaisement, je crois à la paix civile", ajoute-t-il. 51 candidats ou militants ont été "agressés" durant la campagne, a rapporté vendredi Gérald Darmanin. "C'est absolument intolérable de voir des militants, quels qu'ils soient, être agressés parce qu'ils font vivre la démocratie", a réagi le Premier ministre.

Attal souhaite des "sanctions très fortes"

La ministre Prisca Thevenot et des militants ont été agressés alors qu'ils collaient des affiches à Meudon (Hauts-de-Seine). Dans l'Isère, un adjoint à la mairie de La Tronche, âgé de 77 ans, a été agressé alors qu'il collait également des affiches pour la campagne d'Olivier Véran. "Il y a des enquêtes qui sont en cours et évidemment, je le souhaite, il y aura des sanctions très fortes contre les auteurs de ces violences", a assuré le Premier ministre.

"J'ai toujours défendu l'apaisement, la capacité à se parler, à débattre. Parfois, on débat vivement parce qu'on n'est pas d'accord sur des sujets qui sont essentiels. Mais si on veut pouvoir continuer à débattre précisément, il faut exclure toute violence. Et je pense que tous les responsables politiques devraient tenir ce discours", a défendu Gabriel Attal.

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