Législatives 2024 : "On ne doit pas s'habituer à cette violence", déclare Prisca Thevenot après son agression

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"La violence symbolique des mots a très vite été remplacée par la violence sur le terrain, par des coups. On ne doit pas s'habituer à cette violence", estime la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, interrogée sur BFMTV jeudi 4 juillet, après son agression lors d'un collage sur la commune de Meudon (Hauts-de-Seine), hier. Deux autres militants de son équipe ont également été violentés, l'un d'eux étant "encore hospitalisé", a précisé Prisca Thevenot, rejointe par Gabriel Attal dans sa circonscription cet après-midi, pour la soutenir. Suivez dans notre direct les interviews sur France 2 de Jordan Bardella, Gabriel Attal, David Lisnard, Raphaël Glucksmann et Clémence Guetté, avant le second tour.

Olivier Véran dénonce l'agression d'un élu dans l'Isère, qui a été frappé au visage. L'ancien ministre Olivier Véran, candidat dans l'Isère pour le camp présidentiel, a dénoncé sur X l'agression d'un élu local qui collait des affiches pour sa campagne, précisant qu'une plainte avait été déposée. L'adjoint au maire de la commune de La Tronche a reçu un coup de poing de la part d'un homme "qui lui a dit faire partie de La France insoumise", a déclaré le procureur de Grenoble. Le parquet a ouvert une enquête, a précisé le procureur Eric Vaillant. 

Pour François Ruffin, Jean-Luc Mélenchon est un "boulet". "On a vécu trois semaines dures parce qu'on a un boulet. Vous l'avez entendu. C'est Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon comme obstacle au vote", a déclaré le député sortant de la Somme à l'AFP, après avoir annoncé qu'il ne siègerait plus dans le groupe LFI à l'Assemblée s'il est réélu dimanche. 

Un total de 30 000 policiers et gendarmes mobilisés pour le second tour. C'est ce qu'a annoncé Gérald Darmanin sur France 2, précisant que 5 000 fonctionnaires seraient déployés à Paris et sa banlieue, "afin que l'ultragauche ou l'ultradroite" ne créent pas de "désordre", a ajouté le ministre de l'Intérieur. 

Marine Le Pen dénonce "le parti unique" de ceux qui "veulent conserver le pouvoir". La cheffe de file du Rassemblement national (RN) a dénoncé sur BFMTV la mise en place d'un "parti unique" de "ceux qui veulent conserver le pouvoir" face au RN, et défendu les candidats de son parti, "des braves gens" même s'il y a "des moutons noirs comme partout". Les électeurs du RN "sont traités vraiment comme des parias", a estimé la députée du Pas-de-Calais.