Législatives 2024 : Valérie Rabault assure qu'elle n'a "jamais dit" qu'elle voulait être Première ministre, mais n'exclut pas cette éventualité

"L'objectif aujourd'hui, c'est comme au rugby. Vous jouez la deuxième mi-temps jusqu'au bout. Après, vous voyez ce à quoi vous pouvez accéder", estime la députée sortante de la première circonscription du Tarn-et-Garonne, jeudi sur France Bleu Occitanie.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Occitanie
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Valérie Rabault, députée sortante (NFP) de la première circonscription du Tarn-et-Garonne, le 6 mars 2024 à Paris. (ALEXIS SCIARD / MAXPPP)

Valérie Rabault veut-elle la place de Gabriel Attal ? "Je n'ai jamais dit ça", affirme jeudi 4 juillet sur France Bleu Occitanie, la députée sortante de la première circonscription du Tarn-et-Garonne. "Peut-être que je me présenterai moi-même", a déclaré la socialiste le 19 juin lors d'un débat sur France Bleu Occitanie et France 3, alors qu'elle était interrogée sur la perspective de voir Jean-Luc Mélenchon briguer Matignon en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives.

Valérie Rabault n'exclut toutefois pas d'être Première ministre, si elle est réélue dimanche et que le Rassemblement national (RN) n'a pas la majorité absolue à l'Assemblée. "Je sais que mon nom a été évoqué", relève l'ancienne présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale. "Je prendrai mes responsabilités", promet celle qui a "toujours été contre le débauchage" mais reconnaît "que la France a besoin d'être gouvernée".

"Cette dissolution a été violente"

Dans l'immédiat, Valérie Rabault veut se concentrer sur le second tour des législatives, où elle est opposée à Brigitte Barèges, candidate ciottiste soutenue par le RN. "L'objectif aujourd'hui, c'est comme au rugby. Vous jouez la deuxième mi-temps jusqu'au bout. Après, vous voyez ce à quoi vous pouvez accéder", observe-t-elle.

Au lendemain de l'agression de Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement et candidate à sa réélection dans les Hauts-de-Seine, Valérie Rabault partage ses réflexions sur le climat dans lequel se déroule la campagne. Le climat "se tend parce qu'il y a une incertitude, parce qu'elle est extrêmement rapide, parce que cette dissolution a été violente".

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