Législatives : "S'il faut avoir plus d'enthousiasme, plus de combativité, faisons-le maintenant !", lance Clément Beaune
Le ministre délégué chargé de l'Europe, qui se présente dans la 7e circonscription de Paris, est en ballotage défavorable face à la candidate de la Nupes.
"Je ne suis pas là pour avoir des regrets, on est à cinq jours du second tour", lance Clément Beaune, ministre délégué chargé de l'Europe, candidat Ensemble ! aux législatives à Paris, mardi 14 juin sur France Inter. "S'il faut avoir plus d'enthousiasme, plus de combativité, faisons-le maintenant !", ajoute-t-il, alors que la majorité sortante n'est pas assurée d'avoir la majorité absolue dimanche prochain lors du deuxième tour des élections législatives.
.@CBeaune : "Je ne suis pas là pour avoir des regrets, on est à cinq jours du second tour (...). S'il faut avoir plus d'enthousiasme, plus de combattivité, faisons-le maintenant." #le79Inter #législatives2022 pic.twitter.com/TQEr7qn674
— France Inter (@franceinter) June 14, 2022
En forme de mea culpa, le candidat Ensemble ! aux législatives reconnaît que "sur beaucoup de mesures sociales et écologiques on n'a peut-être pas assez valorisé, assez expliqué". Il indique que "ces élections législatives s'inscrivent aussi dans la continuité d'une élection présidentielle" et que les électeurs "ont peut-être une forme d'épuisement". En difficulté dans sa circonscription, Clément Beaune assure n'avoir "aucun regret, j'ai un combat".
Plutôt la Nupes que le RN
À propos de la Nupes, Clément Beaune, qui est opposé dans la 7e circonscription de Paris à Caroline Mecary (Nupes), assure que "la ligne est très claire : pas une voix pour le Rassemblement [national], pas une voix pour l'extrême droite. Symétriquement, Jean-Luc Mélenchon avait dit cela à l'issue du premier tour de la présidentielle, il n'avait pas été plus loin."
"Je n'ai pas mis de signe égal [entre RN et Nupes], c'est ma colonne vertébrale politique", indique-t-il. Ça ne m'empêche pas de contester des mesures sur le fond, un certain nombre d'actions et de propos", conclut Clément Beaune.
.@CBeaune : "La ligne est très claire : pas une voix pour le Rassemblement, pas une voix pour l'extrême-droite. Symétriquement, Jean-Luc Mélenchon avait dit cela à l'issue du premier tour de la présidentielle, il n'avait pas été plus loin." #le79Inter #législatives2022 pic.twitter.com/bZdPhFNJ1V
— France Inter (@franceinter) June 14, 2022
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.