Tractations à gauche : "Il y a urgence, il faut absolument trouver une solution", lance la sénatrice écologiste Mélanie Vogel

La sénatrice se dit "un peu angoissée" face aux déchirements qui gagnent la coalition de gauche depuis plusieurs jours maintenant.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Mélanie Vogel, sénatrice écologiste, lors d'un discours pendant la campagne des élections européennes, à Bruxelles, le 3 mai 2024. (OLIVIER MATTHYS / EPA)

"Il y a urgence, il faut absolument trouver une solution", lance mardi 16 juillet sur franceinfo Mélanie Vogel, sénatrice écologiste des Français de l’étranger, alors que le Nouveau Front populaire s'entredéchire sur un nom à proposer pour occuper le poste de Premier ministre. La sénatrice se dit "un peu angoissée" face aux déchirements qui gagnent la coalition de gauche depuis plusieurs jours maintenant. Elle estime que le Nouveau Front populaire a "une obligation politique de trouver une solution, pas seulement entre [ses formations politiques], mais vis-à-vis des millions" d'électeurs.

Mélanie Vogel tient à rappeler que le "consensus" ne signifie "pas l'unanimité" et qu'il y aura donc forcément des points de désaccords. Elle invite ainsi les différents partis à ne pas "chercher des critiques" systématiquement sur les éventuelles futures propositions, mais à plutôt se demander s'ils ont "un énorme problème de bloquer toutes les décisions à cause de cela".

La sénatrice estime en effet qu'on "ne trouvera jamais personne où il n'y a pas une seule critique à faire". "On n'est pas en train de chercher quelqu'un qui plaît de la même manière à tout le monde, mais quelqu'un où personne ne bloque sa nomination", précise-t-elle.

Une solution pour maintenir "l'unité du Nouveau Front populaire"

Après le rejet de la candidature de Huguette Bello par le PS, le nom de la diplomate Laurence Tubiana a été proposé par les socialistes, les écologistes et les communistes, mais certains insoumis l'accusent d'être compatible à la politique d'Emmanuel Macron. Mélanie Vogel insiste sur le fait que Laurence Tubiana "a toujours refusé les postes offerts par Emmanuel Macron".

Elle y voit donc une sorte de "compatibilité à sens unique". Face à ces différents blocages, la sénatrice écologiste appelle à "sortir des étaux de chaque parti, sinon on ne va jamais s'en sortir". "Nous persistons à vouloir trouver une solution qui maintienne l'unité du Nouveau Front populaire", insiste-t-elle.

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