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Union de la gauche : "Nous portons un programme de rupture mais aussi de gouvernement", assure Adrien Quatennens

Si l'"insoumis" Adrien Quatennens concède que le gouvernement n'est pas encore prêt, il assure qu'il y a "des idées".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Adrien Quatennens, coordinateur national de La France insoumise, était mercredi 4 mai l’invité du 8h30 franceinfo.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Nous portons un programme de rupture mais aussi de gouvernement", assure mercredi 4 mai sur franceinfo le coordinateur de La France insoumise Adrien Quatennens. "J'entends parfois la petite musique de 'ils ne veulent pas gouverner'... Si ! Nous n'avons fait que nous préparer à cela pendant ces cinq dernières années, à gouverner le pays."

"En 2017, certains pouvaient se dire que c'était un accident mais ça fait deux élections présidentielles de suite qu'un programme de rupture l'emporte très largement à gauche."

Adrien Quatennens

à franceinfo

Alors que les délégations socialistes et "insoumises" ont trouvé un accord de principe ce mercredi matin pour s'unir aux élections législatives avec Europe écologie-Les Verts et le Parti communiste, Adrien Quatennens se félicite d'une avancée qui pourra "nous permettre d'être majoritaires les 12 et 19 juin prochains pour gouverner ce pays avec Jean-Luc Mélenchon, ce qui est une manière simple de le résumer".

Déjà "des idées" pour un gouvernement

Il y a déjà "des idées" pour former un éventuel gouvernement concède le coordinateur de La France insoumise sans s'avancer sur des noms mais en rappellant que les élections législatives sont "la dernière occasion de battre Macron" et de "jeter à la poubelle son projet sur les retraites"

Adrien Quatennens, qui "craint" des candidatures dissidentes mais qui révèle que des "dispositions" pourront les empêcher, explique que l'accord avec les socialistes, les communistes et les écologistes prévoit des "groupes autonomes" pour chacune des formations à l'Assemblée nationale ainsi qu'un "intergroupe" pour "animer une majorité et gouverner ensemble" ou pour "avancer en cohérence et se coordonner" dans l'opposition. "Ce n'est pas simplement un accord électoral qui ferait qu'après le 19 juin, une fois que tout le monde aura ramassé ses députés, tout le monde se disperse", assure le député du Nord.

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