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Vidéo Cazeneuve est "responsable de la progression de l'extrême droite", selon Corbière

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Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

Le porte-parole de la France insoumise reproche à l'ancien Premier ministre d'avoir estimé que Jean-Luc Mélenchon avait commis une "faute morale" en n'appelant pas à voter contre Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

Alexis Corbière, porte-parole de la France insoumise, a jugé Bernard Cazeneuve "responsable de la progression de l'extrême droite", vendredi 26 mai. Invité des "4 Vérités" sur France 2, il a justifié les propos de Jean-Luc Mélenchon envers l'ancien Premier ministre, qualifié de "bedeau du capital" et accusé d'avoir "tué" le militant écologiste Rémi Fraisse.

"Il y en a marre des sermons de monsieur Cazeneuve, responsable de l'extrême droite au second tour, mais qui rend tous les autres responsables. Lui a gouverné le pays à la fin, il ne serait pas du tout responsable de la progression de l'extrême droite ? Ce serait tout le monde, notamment Jean-Luc Mélenchon ? C'est un peu fort de café", a déclaré le candidat de la France insoumise aux législatives dans la 7e circonscription de la Seine-Saint-Denis.

"Cela fait partie du débat politique"

"Au bout d'un moment, ces sermons, ça commence à bien faire, ces gens-là ne se regardent jamais, ne se remettent jamais en cause, ne savent qu'insulter les autres, permettez qu'on lui envoie quelques mots un peu piquants, ça fait partie du débat politique", a ajouté le porte-parole de la France insoumise.

Mercredi, Jean-Luc Mélenchon s'en est vivement pris à Bernard Cazeneuve, ce "type" qui "ose la ramener avec son costume de bedeau. Oui, le bedeau du capital et de ce gouvernement ! Qui est-ce qui a tué Rémi Fraisse, sauf erreur ? Ce n'est pas moi, non ? Pourtant, c'est à moi que cet homme ose venir dire, ce génie, que je n'ai pas su prendre mes distances avec le Front national", a dit l'ancien candidat à la présidentielle.

Dans une tribune publiée le 1er mai dans Libération, Bernard Cazeneuve avait estimé que, de la part de Jean-Luc Mélenchon et ses soutiens, ne pas appeler à voter pour Emmanuel Macron contre Marine Le Pen, était une "impardonnable faute morale".

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