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Vidéo Le gouvernement veut toujours baisser les impôts, assure Gabriel Attal, alors que "le programme caché de la Nupes", c'est de les augmenter

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Article rédigé par franceinfo
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Le ministre des Comptes publics assure qu'aucune hausse des impôts n'est prévue par le gouvernement. 

Pour rembourser la dette française, le gouvernement exclut d'actionner le levier de la fiscalité. "On n'a pas changé d'avis sur les impôts, non seulement, on ne veut pas les augmenter, mais on veut les baisser", a assuré le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, vendredi 10 juin sur franceinfo. Il préfère miser sur l'activité économique. "Plus vous avez de gens qui travaillent, plus vous avez de recettes pour les finances publiques", a-t-il martelé, d'où "la baisse des impôts de production pour les entreprises" qui aura lieu "en 2023, c'est ce qui a été annoncé".

Interrogé sur le fait que l'intégralité des propositions du gouvernement ne seront précisées qu'après les législatives, Gabriel Attal a balayé les critiques sur un effet "pochette surprise". Le ministre des Comptes publics en a profité pour opposer la politique fiscale du gouvernement et celle promise par la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), rassemblée derrière Jean-Luc Mélenchon. "La réalité, c'est que le programme caché de la Nupes, c'est une augmentation massive d'impôts pour tous les Français, a-t-il affirmé. Ils ont un programme à 320 milliards d'euros par an, ça veut dire que c'est quasiment un milliard d'euros en plus par jour." Selon lui, "pour financer un tel programme, il faudrait tripler la TVA". Sur franceinfo le 3 juin, Jean-Luc Mélenchon a défendu le chiffrage des propositions de la Nupes. "Le programme que je propose avec mes amis décide de l'utilisation de 250 milliards de plus", tout en promettant "un retour de 267 milliards en cotisations, en impôts et en taxes qui rentrent dans la caisse".

Quant à la réforme des retraites promise par la Nupes, elle "coûte", selon le ministre des Comptes publics "l'équivalent de la moitié du PIB [produit intérieur brut, la richesse produite par un pays sur un an] du Portugal, sept fois le budget de nos universités, tout ça pour permettre à des cadres de partir aussi tôt que des aides-soignants".

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