Parrainages publics sur Internet : "Nous sommes au même rythme que 2012" rassure Laurent Fabius

Cinq candidats à la présidentielle ont d'ores et déjà recueilli au moins 500 parrainages d'élus, le minimum requis pour concourir, selon le décompte publié mardi 7 mars par le Conseil constitutionnel. "Pour le moment, ça se déroule de façon tout à fait satisfaisante et au même rythme que les élections précédentes de 2012 ", a expliqué mercredi sur franceinfo Laurent Fabius, le président du Conseil Constitutionnel.

"Comme ils sont publiés aujourd'hui en temps réel sur Internet on craignait que cela fasse hésiter les élus à parrainer un candidat, or ce n'est pas le cas pour l'instant", a affirmé le président du Conseil constitutionnel. "Nous sommes, si on compare les dates, à 500 parrainages validés en plus à la même date", s'est félicité le président des Sages rappelant que l'"on craignait qu'il y en ait moins".

76% d'élus communaux et intercommunaux

"Nous publions les parrainages validés, tous les mardis et vendredis, donc nous l'avons fait hier [mardi], nous le ferons ce vendredi, mardi prochain et une dernière fois, et j'espère que ce sera quasi-définitif, le samedi 18 mars, la clôture étant le vendredi 17 mars à 18h. Nous allons travailler toute la nuit et je pense que nous pourrons publier la liste quasi-définitive, ou même définitive le samedi matin", a ajouté l'ancien Premier ministre.

Laurent Fabius a fait le point sur la répartition des parrainages déjà reçus à ce jour par le Conseil constitutionnel en fonction de la nature des élus. Il en ressort que "la base du parrainage ce sont les élus communaux et intercommunaux". Il y a "76% d'élus communaux et intercommunaux, 11% d'élus départementaux, 8% d'élus territoriaux (Conseiller régional) et 5% de parlementaires", a-t-il détaillé.

Enfin, Laurent Fabius a évoqué les candidats qui ont déjà obtenu leurs 500 parrainages et même plus, Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan, Benoît Hamon, François Fillon et Emmanuel Macron. "Ils ont encore deux conditions à remplir" a-t-il précisé, "il faudra qu'ils envoient leur consentement et leur déclaration de patrimoine que j'enverrai à la Haute Autorité de transparence de la vie publique".