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Présidentielle 2022 : les maires LR qui parraineraient Eric Zemmour "s'excluraient" du parti, prévient un porte-parole de Valérie Pécresse

La candidate des Républicains a estimé que le polémiste d'exrême droite devait pouvoir se présenter mais qu'il n'appartenait pas aux élus de son camp de l'aider à obtenir ses 500 signatures. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le candidat d'extrême-droite à l'élection présidentielle Eric Zemmour lors d'un déplacement de campagne à Villampuy (Eure-et-Loir), le 7 janvier 2022. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

A moins de deux mois de la date limite, la course aux 500 parrainages inquiète de nombreux candidats à l'élection présidentielle ne disposant pas d'un vaste réseau d'élus – et notamment Eric Zemmour. Mais les maires du parti Les Républicains qui souhaiteraient aider le candidat d'extrême droite à se présenter ne le feraient pas sans conséquences : ils "s'excluraient d'eux-mêmes" du parti, a prévenu Geoffroy Didier, directeur de la communication de Valérie Pécresse, dimanche 9 janvier, sur Radio J.

"Un élu LR a vocation à soutenir la candidate des Républicains."

Geoffroy Didier, directeur de la communication de Valérie Pécresse

sur Radio J

"Les maires sont libres de leurs choix. (...) Aucune consigne n'est donnée" par le parti de droite, a encore assuré ce porte-parole de la candidate des Républicains. Geoffroy Didier a également affirmé souhaiter "à titre personnel qu'Eric Zemmour, que Marine Le Pen et que Jean-Luc Mélenchon puissent disposer de leurs parrainages", et plaidé pour le rétablissement de l'anonymat des ceux-ci, également réclamé par Eric Zemmour.

"L'aider n'est pas mon rôle"

Interrogée samedi lors d'une conférence de presse sur la possibilité qu'Eric Zemmour ne parvienne pas à réunion 500 signatures, Valérie Pécresse avait estimé que "quand une personnalité politique représente un courant de pensée dans l'opinion, il doit pouvoir se présenter à l'élection présidentielle". Tout en ajoutant que "l'aider n'est pas mon rôle et ce n'est pas le rôle des Républicains". Une manière de répondre à Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national, qui l'avait accusée, sur Twitter notamment, d'aider le polémiste d'extrême droite à obtenir ses parrainages.

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