Présidentielle : un scrutin sous haute surveillance
Ce premier tour de la présidentielle intervient dans un contexte tendu, trois jours après l'attentat des Champs-Élysées. Le vote est placé sous haute surveillance : plus de 50 000 policiers et gendarmes sont mobilisés, ainsi que 7 000 militaires de l'opération Sentinelle.
Ce dimanche 23 avril à Nice (Alpes-Maritimes), les électeurs montrent leur sac à l'entrée de leur bureau de vote. Une fouille assurée par des vigiles privés, du jamais vu. À l'intérieur, chaque président de bureau est équipé de ce bouton d'alerte : "Ce boitier-là permet simplement d'alerter l'ensemble de supervision en appuyant un instant très court sur ce bouton rouge" comme l'explique Jérémy Tachdjan, président d'un bureau de vote à Nice. L'appareil est relié à ce PC vidéo ; en cas d'alerte, des caméras seront braquées sur le site, et les forces de sécurité alertées.
50 000 policiers et gendarmes et 7 000 soldats de l'opération Sentinelle
À Marseille, des patrouilles de police circulent entre les bureaux de vote. Des vigiles sont postés à l'entrée de chaque bureau pour prévenir et rassurer. 50 000 policiers et gendarmes et 7 000 soldats de l'opération Sentinelle sont à pied d'oeuvre sur l'ensemble du territoire. Pour les forces de l'ordre, la journée va être longue.
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