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Vidéo Présidentielle 2022 : "Il va nous falloir unir nos forces à un moment mais l'écologie n'est pas secondaire", souligne Sandrine Rousseau

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Article rédigé par franceinfo
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Sandrine Rousseau, finaliste de la primaire des Verts et conseillère spéciale de Yannick Jadot, a notamment tendu la main à Anne Hidalgo. 

"Il va nous falloir unir nos forces à un moment mais l'écologie n'est pas secondaire", a déclaré dimanche 24 octobre sur franceinfo Sandrine Rousseau, finaliste à la primaire EELV et conseillère spéciale aux questions de précarité et discrimination de Yannick Jadot, le candidat écologiste à la présidentielle de 2022. "Alors derrière qui ? On verra en marchant", a-t-elle poursuivi. Sandrine Rousseau a dit "espérer" qu'il n'y ait qu'un candidat de la gauche. "J'espère aussi que ce sera Yannick Jadot", a-t-elle ajouté.

La question "derrière qui on se rassemble" est une "sempiternelle question", a estimé Sandrine Rousseau : "Il ne faut pas imaginer que c'est quelque chose qu'on résout en claquant des doigts". La seule évidence, selon elle, c'est qu'il "va falloir que la gauche s'entende" car "l'accès au second tour se fera probablement au prix d'une convergence" mais la question est celle de "la confiance accordée au Parti socialiste après le mandat de François Hollande".

François Hollande responsable "d'une forme de division à gauche"

Sandrine Rousseau a rappelé qu'avec la loi sécurité, "les premiers assignés à résidence du mandat de François Hollande ont été les écologistes". "Je le rends comptable d'une forme de division à gauche dont il nous est difficile de sortir, précisément pour ces questions de confiance, donc ce n'est pas à lui de donner des leçons", a-t-elle ajouté réagissant aux propos, de mercredi 20 octobre sur France Inter, de l'ancien président. François Hollande avait alors qualifié Jean-Luc Mélenchon de "fardeau pour la gauche" qui "par ses positions et par sa personnalité interdit l'idée d'un programme commun". "Je respecte Jean-Luc Mélenchon, je respecte son parcours politique, je respecte ce qu'il porte et, oui, il va falloir renégocier les traités européens", a affirmé l'écologiste.

"J'ai confiance en Anne Hidalgo", a-t-elle également assuré tout en promettant de lui tendre la main si la candidate socialiste ne parvenait pas à décoller dans les sondages. "Je lui dirai : viens collaborer avec nous, viens coopérer avec nous, viens prendre ta place dans cette aventure écologiste et sociale", a lancé Sandrine Rousseau. Selon elle, "il ne s'agit pas de domination, ni d'humiliation, mais de travailler ensemble", et de renouer ensemble "avec un récit de conquête sociale". "Aujourd'hui le cœur de cette reconquête, de cette transformation de notre société, c'est l'écologie. Le défi est écologiste", a insisté Sandrine Rousseau, "c'est un moment de lutte écologique et de lutte des classes. C'est un moment de rendez-vous entre ces deux combats."

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