Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo Présidentielle : pour Philippe Poutou, "il faut renverser l'économie capitaliste"

Publié
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

"Il faut arriver à construire une économie qui réponde aux besoins des populations, et ça passe par l'expropriation au moins des grosses entreprises et par la socialisation des banques", selon le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle.

"Une économie qui n'est pas capable de faire travailler tout le monde correctement, ou de faire en sorte que les gens vivent correctement, c'est une économie qu'il faut renverser", a déclaré Philippe Poutou, candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle, lundi 28 mars sur franceinfo. Selon lui, "l'économie capitaliste est incapable de subvenir aux besoins des populations".

>> Le "vote utile" à gauche, la France "État colonial" en Corse... Le 8h30 franceinfo de Philippe Poutou

"Il faut arriver à construire une économie qui réponde aux besoins des populations, et ça passe par l'expropriation au moins des grosses entreprises et par la socialisation des banques", a-t-il expliqué. "Les banques, c'est un outil qui permet aux riches de s'enrichir", a-t-il insisté.

"Si les banques deviennent un outil sous contrôle public, transparent, utile à l'économie et aux populations, on peut imaginer des petites entreprises, des petits commerçants, des petits artisans, des petits paysans qui seraient moins en difficulté, moins endettés et qui pourraient au moins fonctionner normalement."

Philippe Poutou

à franceinfo

Philippe Poutou promet d'interdire tous les licenciements, y compris dans les petites et moyennes entreprises (PME) et les très petites entreprises (TPE). Selon lui, "la question de la petite entreprise, c'est effectivement : 'Comment on peut donner des moyens à la petite entreprise pour pouvoir vivre correctement ?', mais ça suppose se sortir des lois du capitalisme où les gros bouffent les petits".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.