Résultats des élections européennes 2024 au Danemark et composition du parlement européen
Les résultats du scrutin déterminent quels partis politiques représenteront le Danemark au parlement européen en fonction des sièges remportés. Les résultats finaux dictent la répartition des sièges, chaque parti politique obtient un nombre de sièges en fonction du pourcentage de voix qu'il a remporté. Ces résultats détaillés pour le Danemark reflètent la diversité politique et les choix des électeurs danois.
Tout savoir sur les élections européennes en France en 2024
Les élections européennes auront lieu du jeudi 6 au dimanche 9 juin 2024, avec le vote en France prévu spécifiquement le 9 juin. Si la plupart des pays, comme la France et l'Allemagne, organisent le scrutin le 9 juin, d'autres, comme les Pays-Bas, voteront dès le 6. Les résultats ne seront cependant dévoilés que le dimanche soir, après la fermeture du dernier bureau de vote dans l'UE.
Les élections se font selon un scrutin à représentation proportionnelle à un tour, avec un seuil électoral de maximum 5% dans certains pays comme la France. Les citoyens européens votent pour élire les députés qui les représenteront au Parlement européen.
Les Etats membres peuvent procéder à quelques ajustements. En France, les électeurs votent ainsi dans une seule circonscription nationale depuis 2019, contre huit auparavant. En France, les listes pourront être déposées entre le 6 et 17 mai, la campagne officielle durera deux semaines, du 27 mai au 7 juin.
Le Parlement européen actuel compte 705 députés répartis en sept groupes politiques, depuis le 1er février 2020. C'est à cette date que 26 des 73 sièges des eurodéputés britanniques ont été répartis entre les 27 autres Etats membres, après le Brexit. Après les prochaines élections, il comptera 720 sièges. Certains pays, dont la France, verront ainsi leurs effectifs augmenter dans l'hémicycle, car leur population a augmenté depuis le dernier scrutin.
Tous les citoyens européens inscrits sur les listes électorales, résidant dans l'UE, peuvent voter dès l'âge de 18 ans. Cela inclut les ressortissants européens résidant dans un autre pays membre de l'UE.
Deux méthodes sont possibles pour voter par procuration pour ces élections européennes en France. La première nécessite de se rendre à un tribunal, commissariat de police, ou gendarmerie avec une pièce d’identité et un formulaire pré-rempli. Sur ce formulaire, il faut indiquer votre numéro national d'électeur, disponible sur votre carte électorale, ainsi que les informations de l’électeur qui votera en votre nom, à savoir son numéro d'électeur, nom, prénom, et date de naissance. Après validation, vous recevrez un récépissé.
La seconde méthode se fait en ligne via le service Maprocuration. Après identification via France Connect, vous devez renseigner votre adresse mail, commune de vote, numéro d’électeur, et les informations de votre mandataire. Dès 2024, pour les élections européennes, cette démarche est entièrement dématérialisée grâce à France identité, permettant de vérifier votre identité sans vous déplacer.
Aucune justification n'est requise pour expliquer votre absence le jour du vote. Les personnes à mobilité réduite ou résidant en institution peuvent demander une procédure à domicile. Les détenus peuvent également voter par procuration via une démarche spécifique en prison.
Il est possible de désigner un citoyen d’un autre pays de l'UE résidant en France comme mandataire, mais celui-ci devra voter dans votre bureau de vote. Chaque électeur ne peut détenir qu'une seule procuration en France.
Il n'y a pas de date limite officielle pour établir une procuration, mais elle doit être enregistrée avant le scrutin. Il est conseillé de s'y prendre à l'avance pour éviter tout problème de traitement.
Les principales têtes de liste en France sont Jordan Bardella pour le Rassemblement national, Valérie Hayer pour Renaissance, Marie Toussaint pour Les Ecologistes, François-Xavier Bellamy pour Les Républicains, Manon Aubry pour La France insoumise, Raphaël Glucksmann pour le Parti socialiste, Léon Deffontaines pour le Parti communiste français, Hélène Thouy pour le Parti animaliste, Marion Maréchal pour Reconquête et Nathalie Arthaud pour Lutte ouvrière.
D’autres têtes de liste représentant des formations politiques plus confidentielles se présentent, à l’instar de François Asselineau pour l’Union populaire républicaine, de Florian Philippot pour les Patriotes ou du maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Jean-Christophe Fromantin, qui souhaite mener une liste composée d'élus locaux. Le patron du Parti radical de gauche, Guillaume Lacroix, a présenté une liste commune avec quatre petites formations politiques (le parti régionaliste Regions et peuples solidaires, le Mouvement des progressistes, le mouvement des Citoyens, le Collectif des sociaux démocrates conservateurs et Volt France). Le patron de la fédération des chasseurs, Willy Schraen, a annoncé la constitution d'une liste Alliance rurale. Le Parti pirate sera représenté par la conseillère municipale de Strasbourg (Bas-Rhin) Caroline Zorn. Candidat malheureux à la primaire écologiste en 2022, Jean-Marc Governatori a annoncé qu'il serait tête de liste de son parti Ecologie au centre pour les européennes. Enfin, le parti pan-européen Volt a choisi le Lillois Sven Franck comme tête de liste.
Même si c’est la Commission européenne qui propose les textes, le Parlement européen, et à travers lui les eurodéputés, joue un rôle clé dans l'adoption des législations qui affectent presque tous les aspects de la vie quotidienne en Europe. Le Parlement vote notamment pour désigner le président de l’exécutif européen et entérine le budget de l’UE.
Dans la dernière législature, les députés ont adopté de nombreux textes, dont certains auront un impact très concret sur la vie des Européens. C'est le cas de nombreuses mesures du Pacte vert, qui vise la neutralité carbone pour 2050 et qui entend réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% d'ici à 2030. L'UE a ainsi validé l'interdiction de la vente de voitures neuves à moteurs thermiques en 2035, mais aussi des mesures sur l'énergie, le recyclage ou la biodiversité. Les élus européens ont aussi validé l'obligation de la mise en place d'un chargeur universel pour les smartphones et tablettes d'ici à fin 2024 et les ordinateurs portables en 2026. L'UE s'est aussi accordée sur le premier texte au monde visant à réguler l'usage de l'intelligence artificielle.
En 2020, les parlementaires ont entériné le lancement du plan de relance européen inédit à 750 milliards d'euros. La même année, l'UE a acheté des millions de doses de vaccins contre le Covid-19 pour ses Etats membres. Elle a également fourni de l'aide financière et militaire à l'Ukraine, face à l'offensive lancée par la Russie en février 2022 et introduit de nombreuses sanctions contre Moscou.
Quelques règles communes encadrent ces élections : le suffrage universel direct à un tour et la représentation proportionnelle. Une liste qui obtient 18% des voix se verra donc attribuer 18% des sièges alloués au pays. Chaque pays est libre de mettre en place un seuil électoral de maximum 5%. C'est le cas de la France, où une liste réunissant moins de 5% ne récolte aucun siège.
Ce sont les partis qui choisissent leurs candidats, après un premier appel à candidatures. Dans de nombreux partis, une commission ou un comité de sélection examine les candidatures pour vérifier leur conformité avec les critères du parti, leur engagement, et leur capacité à représenter le parti au niveau européen. La liste finale des candidats est souvent approuvée par un vote des instances dirigeantes du parti, ou parfois par un vote des militants lors de primaires ou de congrès. Ce processus peut varier en fonction des règles internes de chaque parti.
L’ordre des candidats sur la liste est crucial, car les premiers sont plus susceptibles d'être élus, compte tenu du système proportionnel. L’ordre est généralement décidé par les dirigeants du parti, parfois après consultation ou négociations internes, en tenant compte de la représentativité régionale, de l'expérience politique, de la visibilité et de l'engagement des candidats. Une fois la liste constituée, elle doit être validée lors d'une convention du parti ou d'un organe similaire, puis officiellement déposée auprès des autorités compétentes.
L'Allemagne est le pays européen ayant le plus grand nombre de représentants au Parlement européen. Elle dispose de 96 sièges sur les 705 existants, ce qui est le maximum autorisé par les règles actuelles de l'Union européenne. La répartition des sièges au Parlement européen est proportionnelle à la population de chaque État membre, et l'Allemagne étant le pays le plus peuplé de l'UE, elle a donc le plus grand nombre de sièges.
La France comptera 81 députés européens après les élections de juin, contre 79 actuellement. Vingt-trois d'entre eux, issus de la liste Renaissance, siègent dans le groupe Renew (RE). Dix-huit députés du Rassemblement national (RN), dont Jordan Bardella, appartiennent au groupe Identité et Démocratie (ID). Le groupe écologiste compte 12 élus, dont Marie Toussaint, tête de liste pour ce scrutin. Huit élus français siègent au sein du Parti populaire européen (PPE) , notamment François-Xavier Bellamy (Les Républicains). Sept autres, dont Raphaël Glucksmann, siègent au sein du groupe Socialistes et démocrates (S&D) et six font partie de la Gauche (GUE), dont Manon Aubry (La France insoumise), qui préside le groupe. Cinq députés issus des listes françaises sont non-inscrits.
Le Parlement européen actuel compte 705 députés répartis en sept groupes politiques, depuis le 1er février 2020. C'est à cette date que 26 des 73 sièges des eurodéputés britanniques ont été répartis entre les 27 autres Etats membres, après le Brexit. Après les prochaines élections, il comptera 720 sièges. Certains pays, dont la France, verront ainsi leurs effectifs augmenter dans l'hémicycle, car leur population a augmenté depuis le dernier scrutin.
Forts de leurs 179 députés, les chrétiens-démocrates du PPE dominent le Parlement. La présidente des eurodéputés, Roberta Metsola, est issue de ce groupe. L'alliance progressiste S&D constitue la deuxième force de l'hémicycle avec 141 députés européens. Derrière eux, le groupe des libéraux démocrates de RE dispose de 100 députés. Ces trois groupes forment la majorité du Parlement et sont représentés dans la Commission.
Le groupe écologiste et régionaliste (PVE/ALE) compte 71 députés au Parlement européen. Le groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE), qui réunit des partis nationalistes de droite dure, comporte 67 eurodéputés. Le groupe d'extrême droite est composé de 58 députés. Le groupe GUE/NGL se classe en dernière position avec 38 eurodéputés issus de partis de gauche radicale. Enfin, 51 eurodéputés sont non-inscrits, ce qui signifie qu'ils ne sont affiliés à aucun groupe politique.
Chaque État membre se voit attribuer un certain nombre de sièges, qui est proportionnel à sa population, mais avec un ajustement qui avantage légèrement les pays moins peuplés. Cela signifie que le nombre de sièges n’augmente pas exactement au même rythme que la population. Il s’agit du principe de proportionnalité dégressive : les pays plus peuplés ont plus de sièges que les pays moins peuplés, mais les pays moins peuplés ont plus de sièges par habitant que les pays plus peuplés.
Chaque pays a droit à un minimum de six sièges et à un maximum de quatre-vingt-seize sièges (c’est le cas de l’Allemagne). Cela garantit que même les plus petits États membres ont une représentation significative au Parlement européen, tandis que les plus grands États membres ne peuvent pas dominer l'Assemblée.
Le nombre exact de sièges attribués à chaque pays est recalculé avant chaque élection européenne, généralement tous les cinq ans, sur la base des statistiques démographiques les plus récentes fournies par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.
Les changements dans la répartition des sièges peuvent également survenir en réponse à des événements politiques ou démographiques, tels que l'adhésion de nouveaux États membres à l'UE ou le départ d'un membre (comme le Brexit). Le Parlement européen compte un total fixe de 705 sièges depuis le Brexit, répartis entre les 27 États membres actuels de l'UE.
L'immigration, la guerre en Ukraine, le coût de la vie ou encore le changement climatique étaient cités comme les principales sources d'inquiétudes dans un baromètre européen publié en décembre 2023. La question de la montée de l'extrême droite est également au cœur des enjeux alors que les nationalistes sont donnés favoris dans de nombreux pays, notamment en France, aux Pays-Bas ou en Italie.
La question de l'environnement sera aussi au centre des débats. Plusieurs signes montrent une fatigue d'une partie de l'électorat vis-à-vis des politiques de lutte contre la crise climatique. Enfin, les problématiques liées à la corruption, après l'affaire du Qatargate qui a secoué le Parlement en décembre 2022 et mené à l'arrestation de plusieurs élus, risque, elle aussi, de s'inviter dans le débat.
Pour les élections européennes du 9 juin 2024 au Danemark, le pays enverra un total de 15 eurodéputés pour représenter ses intérêts au parlement européen. Les partis politiques danois ont annoncé leurs têtes de liste pour cette élection, parmi lesquels on retrouve Venstre, Danmarks Liberale Parti (V) avec Morten Løkkegaard, Socialdemokratiet (A) avec Christel Schaldemose, Socialistisk Folkeparti (F) avec Kira Peter-Hansen, Dansk Folkeparti (O) avec Anders Vistisen, Radikale Venstre (B) avec Sigrid Friis Frederiksen, Det Konservative Folkeparti (C) avec Niels Flemming Hansen, Enhedslisten – De Rød-Grønne (Ø) avec Per Clausen, Alternativet (Å) avec Jan Kristoffersen, Liberal Alliance (I) avec Henrik Dahl, et Moderaterne (M) avec Stine Bosse. Ces élections offrent aux électeurs danois, ainsi qu'aux citoyens de l'UE ayant leur résidence permanente au Danemark, l'opportunité de participer à la démocratie européenne en choisissant leurs représentants au parlement européen.
En 2019, les députés danois élus au parlement européen étaient Pernille Weiss du parti populaire conservateur (PPE), Marianne Vind, Christel Schaldemose, et Niels Fuglsang du Sociaux-démocrates (S&D), et Morten Løkkegaard, Linea Søgaard-Lidell, Asger Christensen, et Erik Poulsen du parti libéral (Renew Europe).
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