: Vidéo Présidentielle : Michel Barnier veut soumettre le retour du service militaire à une grande concertation s'il est élu
Le candidat à l'investiture LR imagine un service de six mois ouvert aux jeunes, filles et garçons, entre 18 et 21 ans.
Michel Barnier, candidat à l’investiture Les Républicains et ancien négociateur en chef du Brexit pour l’Union européenne, a proposé, mardi 23 novembre, sur franceinfo, de mettre en place un service militaire s'il est élu président en 2022. "Il y a besoin de recréer du lien pour l'unité de notre pays", a-t-il déclaré. "L'idée, c'est de recréer un service militaire de 6 mois obligatoire que j'ai appelé service militaire de sécurité et de protection civile", a-t-il expliqué, rappelant qu'il avait été supprimé "pour de bonnes raisons par Jacques Chirac" en 1996.
Une mesure qui coûterait "1,5 à 2 milliards d'euros"
Le service que Michel Barnier propose sera "plus souple", ouvert aux jeunes, filles et garçons, entre 18 et 21 ans. Il s'agit de "leur permettre de recréer entre eux ce brassage social et ce lien républicain et national" nécessaires "pour reconstruire le sentiment d'appartenance à la nation et à la République", "un peu abandonné", selon le candidat à l'investiture LR. "Ça coûtera cher", a-t-il reconnu, estimant le coût à "1,5 milliards ou 2 milliards d'euros". Michel Barnier a toutefois promis de "donner des moyens supplémentaires aux armées". "On ne va pas faire cela au détriment des armées", a-t-il assuré.
>>> Situation en Guadeloupe, retour du service militaire... Le "8h30 franceinfo" de Michel Barnier.
Michel Barnier a dit vouloir soumettre cette proposition à une évaluation des initiatives préexistantes, à une grande concertation, et à un débat parlementaire. "Je veux écouter, une campagne présidentielle c'est l'occasion de poser tous les débats", a-t-il ajouté, déplorant qu'en "France on fait des lois et on considère qu'elles sont bonnes pour toujours".
"Il faut tous se poser la question de comment on reconstruit ce lien avec la nation et avec la République"
Michel Barnierà franceinfo
L'ancien négociateur pour le Brexit conclut : "On va faire l'évaluation de ce qui a été fait et on ouvrira le débat avec la future majorité, avec la future opposition, parce que ce sera un débat pluraliste et d'intérêt national".
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