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Accident près de Troyes : retour sur un drame qui a fait six morts, dont cinq enfants

La préfecture de l'Aube a déclenché le plan "nombreuses victimes" et le ministre de l'Intérieur et le secrétaire d'Etat aux Transports sont attendus sur place.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Les secours interviennent autour du minibus accidenté sur la D619, dans l'Aube, mardi 22 juillet 2014. (  MAXPPP)

Un accident entre un minibus et un poids lourd a fait six morts dont cinq enfants, sur la route D619, près de Troyes (Aube), mardi 22 juillet. Le drame s'est produit à 15 heures, au niveau de la commune de Courteranges, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Troyes, selon un communiqué de la préfecture de l'Aube. 

Le plan Orsec "nombreuses victimes" a été mis en œuvre et une cellule d'information du public a été activée à la préfecture. Alors que Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, et Frédéric Cuvillier, secrétaire d'Etat aux Transports, sont attendus sur les lieux de l'accident, francetv info revient sur les premiers éléments connus après ce drame. 

Qui sont les victimes ? 

Six personnes, dont cinq enfants âgés de 11 à 14 ans, ont été tuées dans l'accident, contrairement à ce qui avait été indiqué auparavant dans de précédents bilans donnés puis rectifiés par le procureur de Troyes. Le chauffeur du minibus, âgé de 29 ans, a également été tué. Le minibus, un Renault Trafic, transportait en tout neuf personnes à bord, sept jeunes âgés de 10 à 14 ans membres d'une association sportive de Nangis (Seine-et-Marne), une animatrice, et le conducteur. 

Les enfants, originaires de Nangis (Seine-et-Marne) "revenaient d'une activité organisée sur la journée par la mairie", selon Michel Billout, sénateur-maire de la commune, interrogé par i-Télé. Ils avaient passé une partie de la journée dans le parc naturel de la forêt d'Orient, précise L'Est éclair.

Quelles sont les circonstances de l'accident ? 

Le minibus a heurté de plein fouet un poids lourd roulant en sens inverse sur la départementale 619, dans la commune de Courteranges (Aube), a indiqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Selon nos confrères de France 3, qui citent une source au sein de la gendarmerie, le minibus "aurait dévié sur la voie de gauche pour une raison encore inconnue avant de venir percuter de face un poids lourd. Le chauffeur pourrait avoir été victime d'un malaise ou s'être endormi au volant". 

Quelles mesures ont été prises ? 

Le poids lourd s'est mis en travers de la route, coupant la circulation. Le plan Orsec a été déclenché par la préfecture de l'Aube qui a activé le centre opérationnel départemental ainsi qu'une cellule d'information du public, a indiqué la préfecture de dans un communiqué. Un numéro spécial a été mis en place : le 03.25.70.38.60.

Vingt-cinq gendarmes ont été déployés sur place, où se trouvait également le procureur de la République de Troyes, Alex Perrin. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, étaient, par ailleurs, attendus sur le lieu de l'accident.

Quelles sont les réactions ?

Dans un communiqué, l'Elysée a exprimé sa "très grande émotion" et "[a assuré] les familles et proches des victimes de toute la solidarité" de François Hollande. Le président de la République "a demandé que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame", poursuit le communiqué.

Pour sa part, le député de l'Aube Jean-Claude Mathis s'est inquiété d'un éventuel défaut de sécurité sur cet axe très fréquenté entre Bar-sur-Aube et Troyes. "La sécurité n'y est peut-être pas comme elle devrait l'être", a-t-il déclaré sur la chaîne i-Télé. 

"C'est un drame supplémentaire de la route qui a eu lieu aujourd'hui", a réagi le Premier ministre, Manuel Valls, dans un communiqué, exprimant sa "profonde émotion". "L'enquête qui a débuté devra déterminer les causes de cet accident tragique", a-t-il ajouté. 

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