Crash dans les Alpes : "Il n'y a plus besoin de secours, tout le monde est mort"
Au moins dix hélicoptères et avions militaires sont mobilisés, a indiqué le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Tous les accès – terrestres comme aériens – sont désormais fermés. Le lieu où s'est écrasé, mardi 24 mars, entre Digne et Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence), un Airbus A320 qui comptait à son bord 150 personnes, a été bouclé "pour le début de l'enquête".
#Germanwings La zone du #CrashA320 du vol #4U9525 est bouclée. Le survol aérien y est interdit par arrêté préfectoral pic.twitter.com/3qJC8G2tmR— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 24 Mars 2015
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"Il n'y a plus besoin de secours, tout le monde est mort", a déclaré un gendarme au Vernet, à quelques kilomètres des lieux où l'avion s'est écrasé, à 1 500 m d'altitude, sous la Tête de l'Estrop, dans la vallée de la Blanche, loin de tout village.
"Il ne reste que des débris ou des corps"
Le député Christophe Castaner, qui a survolé la zone avec le ministre de l'Intérieur, a évoqué des images "épouvantables".
Survol avec le ministre de l'intérieur de la zone du crach, une horreur. L'avion est totalement détruit. Tristesse. #GermanWings #A320
— Christophe Castaner (@CCastaner) 24 Mars 2015
#Barcelonnette #GermanWings #Digne #A320 Images épouvantables dans ce paysage de montagne. Il ne reste rien que des débris et des corps.
— Christophe Castaner (@CCastaner) 24 Mars 2015
"Le plus gros morceau d'avion doit être grand comme une voiture", a raconté Gilbert Sauvan, président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, sur BFMTV, après avoir lui aussi survolé la zone en compagnie du ministre de l'Intérieur. Des témoignages corroborés par la première vidéo des débris, diffusée par francetv info :
Voici également des photos du lieu du drame postées (en espagnol) par le quotidien régional La Provence.
Las fotos exclusivas del accidente de avión http://t.co/VxurYtdujU #crashA320 #Germanwings pic.twitter.com/SIcmqTV4Gc
— La Provence (@laprovence) 24 Mars 2015
"Les hélicoptères ne peuvent pas se poser"
Les gendarmes spécialisés dans les accidents aériens de la section de recherche de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) devaient arriver sur les lieux dans l'après-midi. "Les hélicoptères ne peuvent pas se poser, nous allons recourir à la technique du treuillage", a indiqué le lieutenant-colonel de gendarmerie Jean-Paul Bloy à Seyne-les-Alpes, une commune voisine où une chapelle ardente et un PC opérationnel ont été installés.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a indiqué qu'au moins "dix hélicoptères et avions militaires" étaient mobilisés. Il a également détaillé la présence de "300 sapeurs-pompiers" et "300 militaires de la gendarmerie nationale".
"Ça s'est passé dans une zone d'un hectare environ, très ascendante, à flanc de pente", a-t-il précisé. L'avion s'est écrasé dans un massif de moyenne montagne, qui culmine à "2 000-2 500 m d'altitude", a-t-il encore déclaré : "Ce n'est accessible que par les airs, il y a très peu de chemins, c'est très compliqué de progresser à pied."
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