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Crash dans les Alpes : "Il n'y a plus besoin de secours, tout le monde est mort"

Au moins dix hélicoptères et avions militaires sont mobilisés, a indiqué le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un hélicoptère de la gendarmerie atterrit à Seyne-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), près de l'endroit où un Airbus A320 s'est écrasé avec 150 personnes à son bord, le 24 mars 2015.  (JEAN-PAUL PELISSIER / REUTERS)

Tous les accès – terrestres comme aériens – sont désormais fermés. Le lieu où s'est écrasé, mardi 24 mars, entre Digne et Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence), un Airbus A320 qui comptait à son bord 150 personnes, a été bouclé "pour le début de l'enquête".

>> Crash dans les Alpes-de-Haute-Provence : suivez la situation en direct

"Il n'y a plus besoin de secours, tout le monde est mort", a déclaré un gendarme au Vernet, à quelques kilomètres des lieux où l'avion s'est écrasé, à 1 500 m d'altitude, sous la Tête de l'Estrop, dans la vallée de la Blanche, loin de tout village.

"Il ne reste que des débris ou des corps"

Le député Christophe Castaner, qui a survolé la zone avec le ministre de l'Intérieur, a évoqué des images "épouvantables".

"Le plus gros morceau d'avion doit être grand comme une voiture", a raconté Gilbert Sauvan, président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, sur BFMTV, après avoir lui aussi survolé la zone en compagnie du ministre de l'Intérieur. Des témoignages corroborés par la première vidéo des débris, diffusée par francetv info :

Le site de crash dans les Alpes (VIRGILE LLADO et OLIVIER THERON - FRANCE 2)

Voici également des photos du lieu du drame postées (en espagnol) par le quotidien régional La Provence.

"Les hélicoptères ne peuvent pas se poser"

Les gendarmes spécialisés dans les accidents aériens de la section de recherche de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) devaient arriver sur les lieux dans l'après-midi. "Les hélicoptères ne peuvent pas se poser, nous allons recourir à la technique du treuillage", a indiqué le lieutenant-colonel de gendarmerie Jean-Paul Bloy à Seyne-les-Alpes, une commune voisine où une chapelle ardente et un PC opérationnel ont été installés.

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a indiqué qu'au moins "dix hélicoptères et avions militaires" étaient mobilisés. Il a également détaillé la présence de "300 sapeurs-pompiers" et "300 militaires de la gendarmerie nationale".

"Ça s'est passé dans une zone d'un hectare environ, très ascendante, à flanc de pente", a-t-il précisé. L'avion s'est écrasé dans un massif de moyenne montagne, qui culmine à "2 000-2 500 m d'altitude", a-t-il encore déclaré : "Ce n'est accessible que par les airs, il y a très peu de chemins, c'est très compliqué de progresser à pied."

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