Violences après la mort de Nahel : la détresse des commerçants face aux pillages
Fermer sa boutique et en barricader les issues, pas le choix pour un commerçant de Lyon (Rhône). Dans la nuit du 1er juillet, de nombreux commerces ont été pillés et les vitrines saccagées. À Strasbourg (Bas-Rhin), les scènes de pillage avaient débuté vendredi 30 juin, dès la fin de l’après-midi. Le centre-ville a été pris d’assaut. Aujourd’hui, il est désert. Les commerçants sont encouragés à baisser leurs rideaux. "Je ne sais pas si c’est justifié qu’on remballe, mais voilà, ça fait partie des impondérables", pense un commerçant.
Les commerçants réclament l’aide de l’état
Les mesures sont indispensables face à la violence des émeutiers selon une commerçante encore sous le choc. Le désarroi est le même pour un commerçant marseillais. "Je n’ai jamais vu ça de ma vie", déplore-t-il, ému. Beaucoup de commerçants ne sont pas assurés pour la fermeture de leurs magasins plusieurs jours et réclament l’aide de l’État. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie a annoncé des reports de charges. Bercy demande aux assureurs d’accélérer les indemnisations.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.