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Vidéo Attentat à Arras : le parcours du suspect au cœur de l’enquête

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Attentat à Arras : le parcours du suspect au cœur de l’enquête
Article rédigé par France 2 - T. Cuny, E. Bonnasse, B. Veran, C. Theophilos, France 3 Nord-Pas-de-Calais, L. Bleuzen
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Deux jours après l’assassinat de Dominique Bernard, onze personnes, dont l’assaillant, sont en garde à vue. Il y a encore de nombreuses zones d’ombre, notamment autour de deux hommes d’origine biélorusse

Depuis plus de 48 heures, le terroriste se mure dans le silence. Entendu dans les locaux de la sous-direction antiterroriste de Levallois-Perret, il n'a toujours pas expliqué les motivations de son passage à l'acte. Dix autres personnes sont, elles aussi, toujours en garde à vue. En parallèle, l'enquête se poursuit, les policiers s'intéressent notamment au contexte familial de l'assaillant. Il vivait dans un appartement, à l'ouest d'Arras (Pas-de-Calais), une voisine dit être la confidente de la mère de famille. "Le soir, ses deux garçons avaient des coups de téléphone de leur père", explique-t-elle. "Et leur père obligeait les enfants à être méchants avec leur mère". 

Déterminer les circonstances de l'attaque

Selon les services de renseignement, Mohamed M. s'était radicalisé ces dernières semaines, notamment après la réception d'une lettre, envoyée par un détenu de la prison de Moulins, qui purge une peine pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste". Ce courrier interroge la DGSI. La veille de l'attentat, Mohamed M. est d'ailleurs contrôlé par des agents, le jeune homme se trouvait avec deux ouvriers d'origine biélorusse. Ils ont depuis été interpellés. Les enquêteurs tentent de déterminer ce qui a pu provoquer ce passage à l'acte soudain. La garde à vue de l'assaillant peut durer jusqu'à jeudi prochain.

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