Nice : ces éléments qui mettent à mal la défense du bijoutier
Arme détenue illégalement, balle dans le dos... Petit à petit, les révélations de l'enquête fragilisent la défense du commerçant, qui a abattu son braqueur le mercredi 11 septembre.
L'enquête sur la mort du braqueur tué par un bijoutier le 11 septembre à Nice (Alpes-Maritimes) progresse. Le procureur de la République, Eric Bedos, a rendu public, mercredi 18 septembre, les résultats de l'autopsie du jeune homme au journal Metro.
S'il est encore trop tôt pour tirer les conclusions de l'enquête, ces résultats fragilisent un peu plus la défense du bijoutier, qui plaide la légitime défense. Explications.
L'arme était détenue illégalement
Deux jours après le drame, le bijoutier a été mis en examen pour homicide volontaire et détention illicite d'arme. Stéphane Turk n'avait en effet pas de permis pour le pistolet de calibre 7.65 avec lequel il a abattu son agresseur.
Le braqueur est mort d'une balle dans le dos
Le braqueur, Anthony Asli, est bien mort d'une balle reçue dans le dos. "L’autopsie confirme que la balle a suivi un trajet de droite à gauche. Le projectile est entré sous l’omoplate droite et a traversé le cœur" indique le procureur de la République de Nice.
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