Drame de la rue d'Aubagne à Marseille : les proches des victimes de l'effondrement des immeubles toujours dans l'attente
C'est un pèlerinage douloureux que Liliana Lalonde fait depuis Paris. Il y a six ans, elle a perdu son fils Julien dans l'effondrement de son immeuble de la rue d'Aubagne, à Marseille (Bouches-du-Rhône). "C'est là que la vie de mon fils s'est arrêtée, c'est symbolique", dit-elle, pointant le lieu où elle vient se recueillir à chaque occasion dans la cité phocéenne.
1 300 immeubles à Marseille sont sous arrêté de péril
Julien Lalonde avait 30 ans. Il vivait avec ses voisins au numéro 65 de la rue. Le 5 novembre 2018, à 9h05, son immeuble et celui d'à côté se sont effondrés. Il fait partie des huit personnes mortes sous les décombres. Ces bâtiments étaient vétustes, mal entretenus par leur propriétaire. Six ans après, l'émotion reste intacte. D'autres mères de famille sont venues rendre hommage à leurs proches disparus. Le sujet de la vétusté est toujours d'actualité : à Marseille, 1 300 immeubles sont toujours frappés d'un arrêté de péril. Les familles attendent avec impatience l'ouverture du procès, jeudi 7 novembre.
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