Budget 2025 : la filière hippique redoute une nouvelle taxe
À Avoise (Sarthe), Jonathan Jugé vit avant tout de son activité de maréchal-ferrant. Mais si la taxe sur les paris hippiques était votée, il devrait vendre ses chevaux et dire au revoir à sa passion. Un autre entraîneur en début de carrière, qui a fait de gros investissements, est, lui aussi, inquiet. "Ça fait peur quand même. On est un peu dans le doute", explique Guillaume Jouve, entraîneur et driver de trotteurs.
20 à 50 millions de recettes en moins pour la filière
Le ministre du Budget s'est dit favorable à un sous-amendement pour exclure les paris hippiques de la taxe sur les jeux d'argent. Tant que rien n'est voté, les professionnels préfèrent rester prudents. L'augmentation de la taxe prévue priverait la filière de 20 à 50 millions de recettes. "Les paris engagés chaque jour financent toute une filière, des milliers d'emplois, 230 hippodromes en France", indique Caroline Sionneau, comité du Trotteur français (SETF).
Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.
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