• Direct Incendie de l'usine Lubrizol : "Il n'y a aucun impact sur la santé", déclare le PDG du groupe face aux sénateurs
Eric Schnur a été entendu, mardi matin, par la mission d'information de l'Assemblée nationale. Mardi après-midi, il est interrogé par la commission d'enquête du Sénat.
Près d'un mois après l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime), le PDG du groupe américain, Eric Schnur, a été entendu mardi 22 octobre par les députés, puis les sénateurs. "Nous pouvons anticiper quel serait le contenu de la fumée, et déterminer quels seront les impacts à court et à long terme sur la santé. (...) Il n'y a aucun impact sur la santé autre que l'irritation causée par la fumée", a-t-il déclaré au Sénat. Vous pouvez suivre ces auditions en direct sur notre site.
• Eric Schnur d'abord entendu par les députés. Le patron de Lubrizol s'est présenté dans la matinée devant la mission d'information de l'Assemblée nationale. Cette mission, présidée par le député socialiste de Seine-Maritime Christophe Bouillon, poursuivra ses auditions mercredi avec une série de responsables locaux, dont le directeur régional de l'environnement, la directrice de l'Agence régionale de santé (ARS), le directeur des services départementaux d'incendie et de secours (Sdis) et des élus, dont le maire de Rouen, Yvon Robert.
• Le PDG ensuite auditionné par les sénateurs. Le Sénat a créé une commission d'enquête afin "d'évaluer la gestion des conséquences environnementales, sanitaires et économiques" de l'incendie. Il s'agit notamment de "faire la lumière sur la gestion des conséquences de cet accident par les services de l'Etat". La commission, présidée par le sénateur centriste de l'Eure Hervé Maurey, prévoit de proposer, le cas échéant, "des solutions concrètes d'amélioration des règles de prévention des accidents industriels et de gestion de ces événements".
• Les fûts commencent à être évacués. Quelque 5 253 tonnes de produits chimiques ont brûlé dans l'usine Lubrizol, ainsi que 4 250 tonnes de produits dans des entrepôts de l'entreprise voisine Normandie Logistique, également touchée. Sur place, l'enlèvement des fûts à risque doit débuter mardi et devrait durer deux mois. Une opération menée en journée et hors week-ends.
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