Cet article date de plus d'un an.

Info franceinfo Les saisies d'armes ont bondi de 9,5% l'année dernière en France

En 2022, les autorités françaises ont saisi 8 027 armes dont près de 300 armes de guerre, c'est ce qu'indique ce jeudi à franceinfo l'Office central de lutte contre la criminalité organisée.
Article rédigé par franceinfo, Pierre de Cossette
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Selon l'OCLCO, en 2022, 8 027 armes ont été saisies par les autorités françaises, contre 7 330 en 2021. (MAXPPP)

Les saisies d'armes en 2022 ont augmenté de 9,5% en France par rapport à l'année 2021, a appris jeudi 1er juin franceinfo auprès de l'Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO).

>> Y a-t-il vraiment "11 millions d'armes" qui circulent en France, comme l'affirme Jean-Luc Mélenchon ?

En 2022, 8 027 armes ont été saisies par les autorités françaises, contre 7 330 en 2021. Parmi ces 8 027 armes, 297 étaient des armes de catégorie A, à savoir des armes de guerre. "Cette augmentation du nombre de saisies n'indique pas forcément qu'il y a plus d'armes sur le territoire mais en tout cas, que les services de police et de gendarmerie s'attachent plus à les découvrir", explique à franceinfo Yann Sourisseau, chef de l'Office central de lutte contre la criminalité organisée.

"Cela s'explique par un travail mené par l'ensemble des forces de sécurité intérieure, la police judiciaire et la sécurité publique qui, en multipliant les enquêtes sur les trafics, en contrôlant plus de personnes sur la voie publique et en faisant plus d'opérations de fouilles, ont pu révéler la présence de plus d'armes à feu sur le territoire", précise-t-il. 

Près de trois armes sur dix saisies dans le cadre d'enquête pour trafics de stupéfiants

Selon Yann Sourisseau, "environ 30% des armes saisies chaque année" le sont au cours de perquisitions menées dans le cadre d'enquête pour trafics de stupéfiants. "Cela illustre les grandes tendances de la criminalité organisée depuis dix ans ou vingt ans maintenant", poursuit-il. Selon lui, "le trafic d'armes n'est pas une activité économiquement rentable" car "une arme n'est pas consommable, à la différence des stupéfiants et l'arme vendue, son utilisateur va la conserver".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.