Procès du meurtre d'Aurélie Fouquet : Redoine Faïd, cerveau présumé du braquage avorté, clame son innocence

Article rédigé par Catherine Fournier
France Télévisions
Publié Mis à jour
Redoine Faïd devant la cour d'assises de Paris le 2 mars 2016.  (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCETV INFO)

Redoine Faïd n'est pas renvoyé pour le meurtre de la policière. Mais il est soupçonné d'être le cerveau du braquage avorté qui a abouti à la mort de la jeune femme.

Ce qu'il faut savoir

Le procès se poursuit devant la cour d'assises de Paris pour le meurtre de la policière municipale Aurélie Fouquet, à la suite d'un braquage raté à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), en 2010. Le dernier interrogatoire a lieu mardi 5 avril. Place au plus médiatique des accusés, Redoine FaïdContrairement à trois des huit autres hommes qui comparaissent, Redoine Faïd n'est pas poursuivi pour le meurtre de la policière. Il est jugé pour association de malfaiteurs en bande organisée. Il est soupçonné d'être le cerveau de cette tentative de braquage de fourgon blindé qui a mal tourné.

 Redoine Faïd clame son innocence. Il a répété à de nombreuses reprises avoir tiré un trait sur son "passé délinquantiel" à l'époque des faits. 

Des images de vidéosurveillance. Elles montrent Redoine Faïd à bord d'une voiture en tête de ce qui ressemble à un convoi, composé des fourgons impliqués dans la terrible équipée, à la veille de la fusillade. Cette même voiture, une Renault Mégane, a été vue sur l'itinéraire de fuite du convoi le jour des faits.

 "La loi du silence". Seul un accusé a reconnu avoir participé à la fusillade de Villiers-sur-Marne. Mais, lors de son interrogatoire, cet homme, Malek Khider, a refusé de donner des noms. Les autres se murent dans le silence depuis le début du procès.

Des "scènes de guerre". Les policiers intervenus lors de la fusillade ont raconté à l'audience la course folle sur l'autoroute A4 et les tirs au milieu des embouteillages.