L'efficacité de la recherche ADN par parentèle
France 3 se penche sur les parentèles, une technique de recherche ADN qui renforce drastiquement l'arsenal des enquêteurs pour retrouver les auteurs de crimes.
Un homme suspecté d'être l'auteur de 30 viols et tentatives de viols en forêt de Sénart (Essonne) entre 1995 et 2001 a été arrêté le 28 décembre à Roubaix (Nord). Il a été confondu par son ADN.
Pendant 20 ans, l'enquête a piétiné. La technique classique de recherche ADN ne fonctionne pas toujours. Les traces prélevées peuvent ne correspondre à aucune des personnes inscrites dans le fichier des empreintes génétiques. "Face à ces ADN qui ne parlent pas, un gendarme français a établi cette nouvelle technique dite des 'parentèles'. Il est parti d'une hypothèse : si quelqu'un n'est pas dans ce fichier, peut-être que l'un de ses proches peut s'y trouver. Et il faut savoir que chaque individu possède un gène héréditaire de son père et un gène héréditaire de sa mère", explique la journaliste de France 3 Florence Trintignac.
Une technique qui a déjà fait ses preuves
Les gènes héréditaires retrouvés peuvent avoir une correspondance : cela signifie que la personne repérée a un lien avec le suspect. De nouveaux prélèvements dans son entourage peuvent permettre de retrouver la bonne personne. Cette technique a déjà été utilisée dans l'affaire Elodie Kulik, cette jeune femme assassinée en 2002. L'auteur de ce crime a été retrouvé 10 ans après.
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