"L'Origine du monde" tagué à Metz : le maire dénonce "l'extrémisme féministe"
"C'est de l'extrémisme féministe", s'indigne, mardi 7 mai au micro de France Bleu Lorraine Nord, François Grosdidier, maire de Metz, après que le tableau L'Origine du monde a été tagué de peinture rouge lundi au Centre Pompidou-Metz (Moselle).
Les mots "Me too" ont été inscrits sur la vitre qui protège l'œuvre de Gustave Courbet. Au total, cinq œuvres ont été taguées lors de ce happening organisé par l'artiste performeuse franco luxembourgeoise Deborah de Robertis. Cette action est pointée du doigt par le maire de la ville, qui accuse les militants de défendre "avec un degré de fanatisme, d'extrémisme assez effarant" leur cause.
François Grosdidier considère qu'avec ce type d'action, "certaines causes politiques, philosophiques, écologiques ou autres, sont complètement dévoyées par cette forme de fanatisme de plus en plus débridée, décomplexée".
"On fait le maximum pour ouvrir les esprits, et on a des gens qui se prétendent ouverts et qui en font la démonstration complètement contraire, rejoignant finalement les talibans, les obscurantistes religieux dans le même fanatisme."
François Grosdidier, maire de Metzà France Bleu Lorraine Nord
Dans cette affaire, deux personnes ont été mises en examen mardi pour "dégradation de bien culturel commises en réunion" et "vol de bien culturel commis en réunion", a appris France Bleu Lorraine auprès du procureur de la République de Metz.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.