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Le petit Rifki n'évoque "aucune violence"

Le ravisseur présumé du jeune Rifki, enlevé à Rennes samedi, est en garde à vue. Il fait d'ores et déjà l'objet de poursuites pour des faits d'agression sexuelle sur mineur, mais le petit garçon n’a évoqué "aucune violence".
Article rédigé par Elise Delève
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (Le petit Rifki, disparu samedi à Rennes, a été retrouvé dimanche à Libourne © Radio France | Police Nationale)

Le jeune Rifki a retrouvé sa famille à Rennes la nuit dernière. Il a été entendu ce lundi par le parquet de Rennes. Le petit garçon "n'a évoqué aucune violence de quelque nature qui aurait pu être commise par le mis en cause ", indique le parquet dans un communiqué. "Le jeune Rifki a été entendu ce jour par les enquêteurs de la police judiciaire, en présence d'un psychologue. L'enfant n'a, à cette occasion, évoqué aucune violence de quelque nature qui aurait pu être commise par le mis en cause qu'il appelle familièrement Tonton Ahmed ".

Son ravisseur présumé, un jeune homme de 25 ans est en garde à vue depuis lundi midi à Rennes. Il "fait d'ores et déjà l'objet de poursuites pour des faits d'agression sexuelle au préjudice d'un mineur de quinze ans. Il devra répondre de ces faits en janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Rennes". Le suspect devrait être présenté à un juge d’instruction mardi « en vue de l'ouverture d'une information judiciaire ", note le communiqué. Le garçon de quatre ans d'origine comorienne avait été enlevé samedi place de la Mairie avant d’être retrouvé dimanche dans un train à Libourne en Gironde en bonne santé. L’alerte enlèvement avait été déclenchée.

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