Les trois djihadistes présumés en garde à vue
Ils disaient mardi soir se tenir à la disposition des enquêteurs. Visiblement, ils ont tenu parole. Selon les avocats des trois djihadistes présumés interpellés en Turquie fin août, leurs clients se sont rendus ce mercredi matin à la gendarmerie du Caylar dans l'Hérault, au nord de Montpellier. "Ils ont réellement la volonté de se rendre" explique Me Pierre Lebonjour, avocat du beau-frère de Mohamed Merah, l'un des trois suspects. "Ils préfèrent se rendre directement parce que c'est leur volonté plutôt que d'être interpellés" ajoute l'avocat. A 11h15, après avoir trouvé porte close à la gendarmerie, selon Me Lebonjour, ils ont été récupérés par une patrouille et placés en garde à vue à la gendarmerie voisine de Lodève.
Selon le quotidien Midi-Libre, vers 15h15, les trois djihadistes ont été transférés dans les locaux de la DCRI à Montpellier.
Sans un "gros cafouillage" du à un imbroglio entre Paris et Ankara, selon les mots de Jean-Yves Le Drian ce matin sur France Info, les trois djihadistes présumés devraient déjà être en garde à vue dans les locaux de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure. Mais, mercredi, leur transfert de la Turquie à la France ne s'est pas vraiment déroulé comme prévu. Ils devaient embarquer dans un avion à destination de Paris où des policiers les attendaient mais le commandant de bord de l'appareil a refusé leur embarquement. Ils ont alors pris un autre vol à destination de Marseille où ils ont franchi la douane sans encombre en raison notamment d'une panne du logiciel C.H.E.O.P.S qui permet de traquer les suspects à leur débarquement.
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