Meurtre de Sihem : plusieurs éléments laissent penser qu'une relation amoureuse a bien existé entre la jeune fille et le principal suspect
Plusieurs éléments laissent penser qu'une relation amoureuse a bien existé entre Sihem et le principal suspect de 39 ans qui a avoué jeudi le meurtre de la jeune fille de 18 ans, indique une source proche du dossier à franceinfo vendredi 3 février. Les enquêteurs ont recueilli les témoignages de plusieurs amis de la jeune fille qui s'était confiée à eux sur cette relation secrète. Une relation avec le principal suspect, cousin par alliance, âgé de 20 ans de plus qu'elle.
Pour sa part, la famille de Sihem affirme - par la voix de son avocat lors d'une conférence de presse- n'en n'avoir jamais rien su. Il est "probable que cette relation amoureuse n'ait jamais existé" a indiqué ce jeudi maître Mourad Battikh. Pour cet avocat "cette relation amoureuse, personne n'en avait connaissance. Ce n'est que la version de la personne mise en examen".
Les circonstances de la mort à éclaircir
Pour les gendarmes, l'enjeu est désormais de reconstituer le déroulé de cette soirée et la raison du passage à l'acte de l'homme de 39 ans. Pour l'instant, les militaires doivent se contenter des explications très succinctes du suspect. Ce dernier évoque une dispute avec Sihem expliquant qu'il n'a pas su se maîtriser.
Au début de l'enquête, la piste d'un faux enlèvement de Sihem, lié à un trafic de drogue, avait été évoqué mais le suspect a formellement démenti cette hypothèse. Lors de sa garde à vue, il a indiqué avoir donné la mort à la jeune femme "dans le cadre d'une dispute liée à leur relation amoureuse alors même qu'ils s'étaient retrouvés la nuit des faits en toute intimité", a rapporté jeudi la procureure lors de sa conférence de presse. L'homme de 39 ans dit avoir étouffé Sihem.
Un élément central manque désormais aux enquêteurs, le portable de la victime. Il peut permettre d’éclairer la relation entre la victime et le suspect, mais il n'a jamais été retrouvé et le suspect s'est débarrassé du sien avant d'être placé en garde à vue.
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