Mort de Célya : "On a eu jusqu'à 200 appels" après le déclenchement de l'alerte enlèvement, affirme la porte-parole de la gendarmerie nationale

La colonelle Marie-Laure Pezant estime que le dispositif Alerte enlèvement doit continuer à être utilisé. Il a notamment permis cette fois-ci la localisation du véhicule du suspect.
Article rédigé par franceinfo
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Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, le 19 octobre 2023. (MIGUEL MEDINA / AFP)

"On a eu jusqu'à 200 appels" après le déclenchement de l'alerte enlèvement, affirme samedi 13 juillet sur franceinfo la colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, après la découverte du corps de la petite Célya, enlevée et tuée vendredi soir près de Saint-Martin-de-l'If (Seine-Maritime). Elle précise que chaque appel a été "remonté au niveau national de la gendarmerie", et qu'un tri a été mis en place.

La porte-parole de la gendarmerie déplore "l'issue tragique" de ce drame et reconnaît que le dispositif d'alerte enlèvement "n'a pas permis de retrouver l'enfant vivant". Mais pour la colonelle Marie-Laure Pezant, il a tout de même "montré son efficacité puisque dans les 20 minutes qui ont suivi son déclenchement, on a eu un témoignage d'une personne qui nous a permis de localiser le véhicule (...) et in fine d'interpeller l'auteur au petit matin". En effet, dans le déclenchement de ce dispositif, la description et la plaque d'immatriculation du véhicule du suspect avaient été diffusées par les médias et un riverain avait alors signalé la présence de cette voiture près d'un bois, où le corps de la fillette a été retrouvé vendredi soir.

280 gendarmes mobilisés

La colonelle Marie-Laure Pezant considère donc que cette Alerte enlèvement doit "continuer à être utilisée à partir du moment où quatre critères sont remplis". "Il faut qu'on soit face à un enlèvement avéré, que ce soit un mineur qui ait été enlevé, qu'il y ait un risque pour sa vie ou son intégrité physique et il faut qu'on dispose de suffisamment d'éléments dont la diffusion nous permettra de localiser la victime ou son ravisseur", explique-t-elle. La porte-parole de la gendarmerie nationale tient par ailleurs à saluer la mobilisation des forces de l'ordre. "Jusqu'à 280 gendarmes ont été déployés dans la nuit : les unités locales, les unités de police judiciaire, des gendarmes mobiles" mais aussi "un hélicoptère de la section aérienne d'Amiens". Elle ajoute que "le PSPG, l'unité d'intervention des centrales nucléaires, a aussi été sollicité en renfort pour intégrer le dispositif"

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