Déchets sauvages dans le Var : "Il faut absolument que ce type de pratiques cesse", juge la députée LREM Valérie Gomez-Bassac
Un an jour pour jour après la mort du maire de Signes dans le Var renversé par une camionnette qui jetait des déchets dans la nature, la députée du département déplore que les choses n'avancent pas assez rapidement.
"Il faut absolument que ce type de pratiques cesse", a lancé sur franceinfo mercredi 5 août Valérie Gomez-Bassac, députée LREM du Var. Elle s'exprimait un an jour pour jour après la mort de Jean-Mathieu Michel, maire de Signes, renversé par une camionnette qui déversait illégalement des déchets le long d'une départementale. "Ce qui est arrivé démontre l'urgence de cette problématique. Il y a un environnement à protéger, poursuit-elle. Il y a des personnes à protéger".
"Une prise de conscience" mais des décharges sauvages existent toujours
Le département du Var compte encore des décharges sauvages "quasiment institutionnalisées, au vu et au su de tout le monde", poursuit Valérie Gomez-Bassac. "Disons qu'il y a quand même une prise de conscience collective, reconnaît-elle. Mais ça évolue très peu et très doucement, parce qu'il faut vraiment que chacun prenne ses responsabilités, et qu'il y ait des actions collectives qui soient menées."
"Je me sens vraiment seule sur cette problématique, poursuit la députée LREM. Dans le Var, on n'aime pas trop parler des déchets", déplore-t-elle. Valérie Gomez-Bassac salue néanmoins le travail de certains maires et associations, avec qui elle a travaillé pour fermer une décharge près du Castellet. "Il faudrait qu'on soit plus nombreux à agir en ce sens."
Selon l'élue de la majorité, "les mesures qui sont prises par le gouvernement vont dans le bon sens", même si "c'est long". "Il y a eu la loi sur l'économie anti-gaspillage, qui permet quand même la traçabilité des déchets, notamment du bâtiment, et également de recycler un maximum de déchets. Il y a également la loi sur les élus pour leur permettre d'avoir plus de pouvoir. Donc ça va dans le bon sens. Maintenant, il faut la mise en application sur le terrain", conclut-elle.
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