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Ain : trois policiers blessés par des tirs de mortiers lors de violences urbaines à Oyonnax

Les forces de l'ordre assuraient la protection de pompiers, lors d'une intervention suite à l'incendie de voitures et de poubelles dans la nuit de vendredi à samedi.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 07/11/2020 13:53 Mis à jour le 07/11/2020 15:00

Temps de lecture : 1min

Capture d'écran montrant la ville d'Oyonnax (Ain), où des violences urbaines ont eu lieu dans la nuit du 6 au 7 novembre 2020, faisant trois blessés parmi les policiers.  (GOOGLE MAPS) — Capture d'écran montrant la ville d'Oyonnax (Ain), où des violences urbaines ont eu lieu dans la nuit du 6 au 7 novembre 2020, faisant trois blessés parmi les policiers. (GOOGLE MAPS)

Des violences urbaines ont eu lieu à Oyonnax (Ain) dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 novembre, avec des incendies de voitures et de poubelles, ainsi que des tirs de mortiers d'artifice qui ont blessé des policiers, selon la préfecture.

Six voitures et une trentaine de poubelles ont été incendiées, nécessitant une intervention des pompiers sous escorte policière. Les forces de l'ordre ont alors essuyé des tirs de mortiers d'artifice, qui ont blessé trois policiers, dont l'un s'est vu prescrire 30 jours d'incapacité temporaire de travail (ITT).

Ces violences ont été filmées par des élus locaux dont le député de l'Ain Damien Abad, président du groupe LR à l'Assemblée nationale. Ce dernier a dénoncé "des scènes inadmissibles" sur Twitter.

Des tirs de mortiers et des scènes inadmissibles ce soir à oyonnax. Je suis sur place. pic.twitter.com/JeQa90RGLW
— Damien Abad (@damienabad) November 6, 2020

Trente-cinq policiers et gendarmes ont été mobilisés pour mettre fin à ces violences dans la nuit. Des CRS viendront les renforcer dans la soirée de samedi, jusqu'à lundi matin. "La situation était plutôt calme depuis plusieurs mois. L'élément déclencheur de ces violences, on ne l'a pas, même si l'on sait que le confinement peut être propice", a commenté la préfecture auprès de l'AFP.

Le syndicat de policiers Alliance a dénoncé, samedi dans un communiqué, "l'emploi massif de mortiers d'artifice comme arme par destination" à l'encontre des policiers. Il a réitéré sa demande de "vote rapide d'une loi afin d'en interdire la vente libre sur le territoire".