Attentat de Nice : le traumatisme trois mois après
C'est tout une ville qui a été traumatisée par l'attentat du 14-Juillet à Nice (Alpes-Maritimes).
Trois mois après, la promenade des Anglais, à Nice (Alpes-Maritimes), pleure encore ses victimes. Un soir de fête qui vire au cauchemar, de la joie à l'effroi en quelques secondes. Le 14-Juillet, Stéphanie Marton assiste au feu d'artifice en famille. Quelques égratignures pour elle, mais un traumatisme bien plus profond chez ses cinq enfants, qui ont vu mourir un de leurs amis sous leurs yeux.
Les soignants se remettent peu à peu
86 morts, plus de 400 blessés et au cœur de cette nuit tragique, l'hôpital Pasteur. 19 salles d'opération et tout le personnel mobilisé. Aujourd'hui, les soignants se remettent peu à peu. Il faut apprendre la patience et tenter d'oublier. Trois mois que Greg Krentzman n'a pas quitté sa chambre d'hôpital. Venu de Los Angeles à Nice pour les vacances, il a failli perdre sa jambe. De multiples fractures, une greffe de peau, aujourd'hui, la jambe semble sauvée. Pour reprendre une vie normale, il veut revenir sur la promenade des Anglais avant de reprendre l'avion pour les États-Unis et peut-être passer les fêtes de Noël là-bas.
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