Mort de Cherif Chekatt : "L'issue était connue à l'avance, il fallait qu'il se déplace, il n'avait plus de complicité"
Christophe Rouget, cadre de la sécurité intérieure, est revenu sur franceinfo sur la mort du principal suspect de l'attentat de Strasbourg.
Cherif Chekatt a été tué lors d'une opération des forces de l'ordre jeudi 13 décembre à Strasbourg. "L'issue était connue à l'avance, il fallait qu'il se déplace, il n'avait plus de complicité", a réagi sur franceinfo Christophe Rouget, du syndicat des cadres de la sécurité intérieure, SCSI-PN.
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franceinfo : Comment accueillez-vous la neutralisation de Cherif Chekatt ?
Christophe Rouget : Cherif Chekatt a été neutralisé un peu après 21 heures. J'ai une pensée pour les victimes, pour leurs familles qui doivent être soulagées, pour la population de Strasbourg qui va pouvoir respirer et une pensée pour nos collègues qui étaient mobilisés et pour ceux qui ont réussi cette intervention, la neutralisation de ce dangereux terroriste.
Combien de policiers étaient mobilisés ?
Plus de 700 policiers étaient mobilisés sur cette affaire. On avait des groupes de police judiciaire qui étaient en train de traiter les auditions, les familles, les gardes à vue, d'essayer de recueillir tous les éléments possibles. On avait les groupes d'intervention qui étaient prêts à intervenir à chaque fois que des informations venaient de la police judiciaire. Ce sont les compagnies républicaines de sécurité qui géraient les flux de la ville et faisaient des patrouilles. C'est une patrouille qui a neutralisé le terroriste. Ce n'était pas un assaut.
L'issue ne faisait aucun doute pour vous ?
L'issue était connue à l'avance, il fallait qu'il se déplace, il n'avait plus de complicité parce que vus ses actes, dans cette situation, on n'a plus de complicité. Donc, c'était quelqu'un qui était aux abois, qui devait bouger et c'est ce qu'il a dû faire et il a été neutralisé à ce moment-là. L'issue ne faisait aucun doute. On l'a vu à chaque fois, cela se termine par un combat avec les forces de l'ordre. La seule peur pour nous, c'est qu'il puisse, dans le cadre de sa fuite, prendre quelqu'un en otage ou commettre d'autres tirs et faire d'autres victimes.
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