Saint-Étienne-du-Rouvray : la question du bracelet électronique
Adel Kermiche était fiché S et portait un bracelet électronique, mais cela ne l'a pas empêché de commettre un acte terroriste.
Depuis sa sortie de prison en mars dernier, Adel Kermiche habitait chez ses parents, à Saint-Étienne-du-Rouvray. La justice lui avait imposé le port d'un bracelet électronique, mais l'avait autorisé à sortir de chez lui quelques heures dans la journée. Le syndicat de police Alliance s'est étonné d'une telle mesure.
Remise en liberté
La justice avait remis en liberté Adel Kermiche notamment parce que sa famille était prête à l'accueillir et que le jeune homme avait affirmé devant le juge d'instruction avoir compris ses erreurs. Sur les 280 personnes incarcérées pour des affaires liées au terrorisme, une vingtaine ont été remises en liberté souligne les magistrats, et treize d'entre elles doivent porter un bracelet électronique permettant de contrôler leurs déplacements. Un contrôle qui n'a pas empêché Adel Kermiche de commettre un attentat, à côté de chez lui, à une heure où il était autorisé à sortir de son domicile.
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