Sécurité : la fracture politique
La gauche et la droite s'opposent sur la gestion des questions de sécurité après les attentats.
Depuis l'attentat de Nice, l'unité politique n'est plus et l'assassinat du prêtre Jacques Hamel n'a fait que renforcer la fracture entre la droite et le gouvernement. Entre l'enjeu sécuritaire et l'État de droit, Nicolas Sarkozy a choisi : "adapter l'État de droit ne veut pas dire le remettre en cause. Nous ne pouvons rester dans le cadre actuel face à une situation exceptionnelle qui a vocation à durer." Sous-entendu, dans certaines situations l'État de droit a ses limites. François Fillon a dénoncé lui la passivité de l'exécutif.
Pas de "tout sécuritaire"
Face à cette pression exercée par l'opposition, Bernard Cazeneuve ne ferme pas la porte au dialogue, mais reste ferme : "abandonner la République et les principes de l'État de droit pour essayer de sauver nos valeurs serait une manière de consécration dans la démagogie", estime le ministre. Depuis Charlie Hebdo, trois lois antiterroristes ont été votées, le pouvoir de la police renforcé, l'état d'urgence prolongé, mais pour le gouvernement pas question de céder au "tout sécuritaire".
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