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Disparues de Perpignan : le suspect avoue le meurtre d'une des victimes, près de 17 ans après

Un magasinier de 54 ans a avoué le meurtre de Mokhtaria Chaïb, jeudi 16 octobre, indiquent des sources policières.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'entrée principale de la gare de Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 15 septembre 2012. (MAXPPP)

Un magasinier de 54 ans a avoué, jeudi 16 octobre, le meurtre de Mokhtaria Chaïb, l'une des disparues de la gare de Perpignan, après avoir été interpellé mardi puis placé en garde à vue, indiquent des sources policières. Le corps de cette étudiante en sociologie avait été retrouvé mutilé le 21 décembre 1997. Jacques R. aurait indiqué avoir eu une "pulsion", selon les informations de France 3.

Une piste relancée par l'ADN

L'ADN du suspect a été rapproché d'un ADN masculin partiel prélevé sur le corps de cette jeune fille. Toutefois, celui-ci est trop dégradé pour constituer une identification formelle. La garde à vue de cet homme avait été prolongée de 24 heures, mercredi, pour permettre aux hommes du SRPJ de Montpellier (Hérault) de tirer au clair cet assassinat vieux de presque 17 ans.

Six mois après la découverte du corps de Mokhtaria Chaïb, une jeune femme avait été retrouvée mutilée et décapitée, tandis qu'une lycéenne avait auparavant disparu, en septembre 1995, dans le quartier de la gare. Elle n'a jamais été retrouvée. "Je n'ai tué qu'une fois", aurait pourtant déclaré le suspect aux enquêteurs, selon notre confrère de France 3.

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