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La préfecture du Rhône interdit à son tour le service UberPop

Le préfet de la région Rhône-Alpes a mis en avant, jeudi, un souci d'ordre public et de sécurité des personnes transportées.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une personne connectée à l'application UberPop, le 17 juin 2015, à Paris. (THOMAS OLIVA / AFP)

Le préfet de la région Rhône-Alpes a pris, jeudi 18 juin, un arrêté visant à interdire "l'activité de transport de personnes de type UberPop" dans le département du Rhône. Michel Delpuech a motivé sa décision par le souci d'éviter "les risques de trouble à l'ordre public", mais aussi pour assurer la sécurité des personnes transportées via ce service alors que "la qualification et la formation des conducteurs ne sont pas garanties".

L'arrêté de la préfecture du Rhône n'est pas une première, puisque des textes réglementaires similaires ont déjà été pris en Gironde, dans le Bas-Rhin, dans le Nord, dans les Bouches-du-Rhône et en Loire-Atlantique. Cette mesure a été prise au lendemain d'un ultimatum lancé par les organisations de taxis pour faire cesser "immédiatement" les applications mobiles qui organisent le transport entre particuliers, de type UberPop.

Multiplication à venir des contrôles contre UberPop

Lors d'une réunion avec les représentants des taxis lyonnais, jeudi matin, le préfet délégué à la défense et à la sécurité, Gérard Gavory, a dit "la détermination" des services de l'Etat "afin que soient mobilisés l'ensemble des leviers d'actions dont il dispose pour lutter contre la concurrence déloyale". Il a promis la multiplication des contrôles contre les adhérents d'UberPop, avec un signalement systématique aux services fiscaux.

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