"Un retour en France n'est peut-être pas la meilleure chose pour nous" : des femmes de jihadistes témoignent
Des femmes de jihadistes français, déténues dans un camp en Syrie, témoignent devant les caméras d'"Envoyé Spécial" pour France 2.
Dans le camp de Al-Hol, au Kurdistan syrien, sont détenues 75 000 personnes, réfugiés et proches des combattants de Daech. Parmi eux se trouvent 300 familles françaises. Des journalistes d'"Envoyé spécial" ont pu pénétrer dans la zone où se trouvent ces prisonniers. "On a été séparés de nos amis, de nos familles, de nos maris", indique une mère originaire de Nîmes (Gard). Elle souhaite vivre à nouveau normalement.
17 enfants rapatriés en France
"J'ai bien envie de revoir ma famille, mes amis, mon quartier d'enfance, aller au centre commercial, manger au restaurant, mais je n'ai pas envie de me justifier, je n'ai rien fait. C'est pour ça que je me dis qu'un retour en France n'est peut-être pas la meilleure chose pour nous", confie une autre femme originaire de région parisienne. Ces deux mères de famille savent qu'elles devront affronter la justice française si elles sont rapatriées. Le gouvernement français gère ces situations au cas par cas. Jusqu'ici, seuls 17 enfants ont été transférés en France.
Syrie, des prisonniers encombrants, à voir dans "Envoyé spécial" sur France 2 jeudi 16 janvier à partir de 21h05.
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