Cet article date de plus de douze ans.

Marion Maréchal-Le Pen a été "séduite" par Sarkozy

La petite fille de Jean-Marie Le Pen dit aujourd'hui avoir été déçue par le sarkozyme. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Marion Maréchal-Le Pen lors d'un meeting pour les élections législatives à Carpentras (Vaucluse), le 17 juin 2012. (JEAN-PAUL PELISSIER / REUTERS)

La nièce de Marine Le Pen n'a pas toujours soutenu le Front national. La députée du Front national, Marion Maréchal-Le Pen, dit avoir été "séduite" par Nicolas Sarkozy, dans un entretien publié mardi par Présent, le quotidien catholique-traditionnaliste d'extrême droite. 

"J'ai commencé à avoir de l'intérêt pour la politique vers l'âge de 16 ans" et "j'ai suivi d'abord un peu de loin la campagne présidentielle de 2007 de mon grand-père", raconte la jeune parlementaire, étudiante en droit âgée de 22 ans. "J'ai eu mon petit parcours en marge du FN et j'ai été séduite, comme beaucoup je crois, par le personnage Sarkozy. J'ai commencé à fréquenter certains milieux de jeunes UMP, je voulais en connaître plus, j'étais intriguée. Puis comme beaucoup de déçus du sarkozysme, j'ai réfléchi", dit-elle. Marion Maréchal-Le Pen avait été candidate sur une liste FN aux municipales à Saint-Cloud, en 2008, puis aux régionales d'Ile-de-France, en 2010.

Etudiante à l'université d'Assas (Paris 2), elle déclare avoir eu ses "écrits de Master 2", mais doit repasser ses oraux à la rentrée. "J'ai eu très peu de temps pour les travailler pendant la campagne législative !"

"L'union des droites"

Interrogée sur un rapprochement avec le député d'extrême droite Jacques Bompard, élu comme elle dans le Vaucluse, elle répond : "On ne pourra pas faire l'impasse sur une collaboration". Le 19 juin, la présidente du FN, Marine Le Pen, avait affirmé qu'aucun rapprochement n'était "à l'ordre du jour" avec le maire d'Orange, brouillé depuis des années avec Jean-Marie Le Pen.

Selon Marion Maréchal-Le Pen, "il y a quelque chose à jouer dans le sud de la France". "Là-bas, les principaux partis politiques sont le Front national, la Ligue du sud [le mouvement de Jacques Bompard] et la Droite populaire", l'aile droite de l'UMP, poursuit celle dont le suppléant, Hervé de Lépinau, est membre de la Ligue du sud. Et d'ajouter : "Les électeurs là-bas réclament l'union des droites. Le clivage politique est quasi inexistant. Les lignes bougent. De jeunes UMP sont venus militer pour moi. S'il y a une reconquête politique de la droite française, elle partira du sud".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.