Fêtes de Bayonne : l'homme de 58 ans grièvement blessé jeudi soir lors d'une bagarre est mort, annonce le procureur de la République
L'homme qui était entre la vie et la mort à la suite d'une bagarre survenue jeudi soir aux Fêtes de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), est décédé mardi 16 juillet dans la soirée, a annoncé le procureur de la République de la ville, Jérôme Bourrier.
La victime avait été transportée à l'hôpital, où son état s'était dégradé, engageant son pronostic vital, selon le parquet. Un suspect a été interpellé vendredi matin, mis en examen et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention, selon la même source.
Les faits sont survenus au lendemain du lancement des fêtes, au niveau d'une gare routière mise en place pour les festivités. Selon le récit du mis en cause, un Guadeloupéen de 39 ans, la victime, un homme de 58 ans et en état d'ébriété (1,87 g d'alcool par litre de sang) aurait tenu des propos racistes à son égard. Entendue par les enquêteurs, la compagne de la victime a contesté ces accusations.
Un précédent en 2023
Arrêté le lendemain de l'agression, le mis en cause, qui travaille dans une société de nettoyage, a livré des éléments qui ne sont "pas tout à fait compatibles avec la vidéoprotection", a relevé le procureur lors d'un point presse samedi. "Il semble dire qu'à la suite des invectives, il a avant tout voulu se protéger alors que l'image laisse clairement apparaître que la victime n'a, à aucun moment, tenté de porter des coups", a-t-il souligné.
En 2023, la précédente édition des fêtes de la ville avait été endeuillée par l'agression mortelle d'un habitant du centre-ville, roué de coups après avoir fait une remarque à un groupe de jeunes fêtards, surpris en train d'uriner devant sa porte. Un hommage lui a été rendu mercredi lors de la cérémonie d'ouverture de la nouvelle édition, dont le dispositif de sécurité a été renforcé par le déploiement de nouvelles caméras de vidéosurveillance dans la ville. Quelque 900 effectifs de police et secours sont par ailleurs mobilisés, comme les années précédentes.
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