Périscolaire : pénurie d’animateurs à Besançon
Lundi prochain, jour de rentrée, Elie et Adem déjeuneront avec leur maman. Les écoliers de 3 et 7 ans n’ont pas été admis à la cantine. Un casse-tête en prévision pour cette mère de famille à cours de temps libre pour trouver un travail. À Besançon (Doubs), si les 64 écoles de la ville sont fin prêtes à mettre les petits plats dans les grands pour faire manger près de 4 700 enfants, 246 autres ne seront pas servis. En cause, un manque récurrent de personnel d’encadrement.
800 euros pour 20 jours travaillés
Un animateur pour 14 écoliers en maternelle, un pour 18 en école élémentaire. Problème : les candidats ne se bousculent pas ou jettent rapidement l’éponge. Avec un salaire de 800 euros pour 20 jours travaillés, les parents le comprennent bien. Craignant une levée de boucliers des associations de parents d’élèves, l’administration scolaire de la ville met les bouchées double pour recruter la quelque trentaine d’animateurs nécessaire pour mettre tous les jeunes bisontins à table. À quelques heures de la rentrée, il y a urgence.
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