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Vidéo Copé : "Les conditions ne sont pas réunies" pour un référendum interne

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Copé : "Les conditions ne sont pas réunies" pour un référendum interne ( Europe 1)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Pour le président proclamé de l'UMP, la publication d'un groupe parlementaire dissident au "Journal officiel" constitue une "ligne rouge".

CHAOS A L'UMP – La réconciliation entre Jean-François Copé et François Fillon attendra. Invité mercredi 28 novembre sur Europe 1, le premier a affirmé que "les conditions" pour l'organisation d'un référendum interne à son parti n'étaient "pas réunies".

Cela fait suite à la publication au Journal officiel de la déclaration du groupe Rassemblement UMP de François Fillon, qui officialise la dissidence de 67 députés UMP pro-Fillon. "La ligne rouge a été franchie, j'en tire les conséquences", a estimé Jean-François Copé.

"Celui qui dit toujours 'non' prend une lourde responsabilité"

La veille, Jean-François Copé avait proposé à François Fillon, qui lui dispute la présidence de l'UMP, l'organisation d'un référendum interne pour demander aux militants s'ils voulaient revoter pour élire leur président. En échange, il lui avait demandé de renoncer à créer un groupe dissident à l'Assemblée. Les deux hommes s'étaient rencontrés à la demande de l'ancien président Nicolas Sarkozy.

Dans le camp d'en face, la réaction n'a pas tardé. "Celui qui dit toujours 'non' prend une lourde responsabilité", a regretté Laurent Wauquiez, soutien de François Fillon, avant d'ajouter : "Il ne faut pas qu'on oublie que les militants en ont ras le bol (...). Il faut que tout le monde soit constructif". Dans un communiqué mis en ligne en fin de matinée, François Fillon a réitéré sa position, demandant un "nouveau vote " des militants. Il a également assuré que "dès qu’il y aura un accord sur les modalités du nouveau vote", il "demandera à son groupe de réintégrer le groupe UMP."

"J'en ai marre de ce foutoir", a de son côté lâché Xavier Bertrand, qui avait soutenu François Fillon dans la dernière ligne droite. "On ne doit pas s'émanciper des militants, on ne doit pas s'émanciper de l'intérêt général", a asséné l'ancien ministre sur Europe 1.

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