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Immobilier : trois critiques des professionnels au projet de loi Duflot

Le texte de la ministre, pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, est présenté mercredi en Conseil des ministres.

Article rédigé par franceinfo
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La Fédération nationale de l'immobilier, la FNAIM, est opposée au projet de loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové, présenté le 26 juin 2013 en Conseil des ministres. ( MAXPPP)

L'immobilier au menu du Conseil des ministres. Le projet de loi de Cécile Duflot, pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (Alur), y est examiné mercredi 26 juin. Si la ministre du Logement le juge "équilibré", le texte n'échappe pas aux critiques virulentes de certains professionnels de l'immobilier. Des représentants de propriétaires, des agences immobilières et des syndics s'estiment injustement lésés.

Francetv info liste leurs griefs.

Le mode de fixation des loyers "trop complexe"

Ils ont choisi d'appeler leur mouvement "les citrons pressés". Les propriétaires regroupés au sein de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) ne décolèrent pas. "Non au projet de loi Duflot ! En l'état, les propriétaires demandent le retrait pur et simple du projet de loi", affirme ainsi l'UNPI le 20 juin, sur sa page Facebook. L'association de bailleurs reproche notamment au texte "la complexité extrême" du "mode de fixation des loyers", relève Libération (sur abonnement) mercredi. Pour faire valoir ses arguments, l'UNPI agite la menace d'une "disparition des investisseurs dans le secteur locatif privé".

Les propriétaires "trop ponctionnés"

De son côté, la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) proteste contre les propos de la ministre à l'encontre des professionnels du secteur, qu'elle juge "méprisants". Mais surtout, le "projet de loi va ruiner les propriétaires en les ponctionnant lourdement" et "alourdir fortement les charges [des] copropriétaires", estime le président de la Fnaim, sur son blog. Jean-François Buet appelle à signer une pétition.

Lourdes pertes pour les agents immobiliers

"L'article 5 du projet, qui prévoit que les honoraires de location ne soient plus payés par les locataires, crispe les agents immobiliers, qui anticipent une perte de 200 millions par an, soit 10 000 à 15 000 emplois en moins", souligne Le Parisien. "Jeter l'opprobre sur notre profession est facile en termes de communication, je ne suis pas sûr que ce soit efficace alors qu'une grande partie du texte est issue de nos recommandations", explique au quotidien le président adjoint de la Fnaim, Jacky Chapelot.

Egalement interrogé par Le Parisien, François Davy, le PDG de Foncia, groupe de services immobiliers résidentiels, résume les critiques : "Avec ce projet qui va faire fuir les investisseurs, le gouvernement s'éloigne de la vraie question, qui est celle du logement."

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