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Intelligence artificielle : l'intervention des gouvernements est "cruciale", plaide le patron d'OpenAI

"Il est essentiel que l'IA la plus puissante soit développée avec des valeurs démocratiques", a déclaré Sam Altman mardi, devant une commission parlementaire aux Etats-Unis.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Samuel Altman, le patron d'OpenAI, témoigne devant une commission parlementaire américaine, à Washington DC (Etats-Unis), le 16 mai 2023. (ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)

L'intervention des gouvernements pour réguler le développement et l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) va être "cruciale", "pour limiter les risques" que présente cette technologie, a plaidé, mardi 16 mai, Sam Altman, le patron d'OpenAI, créateur de l'interface ChatGPT, devant une commission parlementaire américaine.

"Il est essentiel que l'IA la plus puissante soit développée avec des valeurs démocratiques", a estimé le jeune entrepreneur, "ce qui signifie que le leadership des Etats-Unis est déterminant". La mise en ligne de ChatGPT, en novembre, a démultiplié l'intérêt du public, mais aussi des entreprises, pour l'intelligence artificielle dite générative, c'est-à-dire capable de créer du contenu, texte, images, sons ou vidéo, après avoir été entraînée sur d'immenses bases de données.

Un risque de "dommages significatifs"

Beaucoup s'inquiètent des conséquences potentielles de l'IA générative sur une série de professions, avec de possibles suppressions d'emplois massives, et, plus largement, sur la société toute entière. "L'intelligence artificielle a le potentiel d'améliorer à peu près tous les aspects de nos vies, mais elle crée aussi des risques sérieux", a reconnu Sam Altman, lors de son audition par la sous-commission du Sénat sur la protection de la vie privée, la technologie et le droit.

"L'une de mes plus grandes peurs, c'est que nous, cette industrie, cette technologie, causions des dommages significatifs à la société, a-t-il poursuivi. Si cette technologie va dans le mauvais sens, elle peut aller assez loin. (...) Et nous voulons travailler avec le gouvernement pour empêcher que cela ne se produise."

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