Cyclone Chido à Mayotte : le défi de l'aide logistique après la catastrophe
Pour comprendre l’ampleur de la difficulté des opérations de secours et d’aide, il faut avoir une idée précise de la géographie de l’archipel de Mayotte. Il est composé de deux îles principales, Grande Terre avec sa capitale Mamoudzou, et Petite Terre où se situe notamment l’aéroport. Un aéroport qui est aujourd’hui en très mauvais état. La tour de contrôle a été détruite, les abords de la piste ne sont plus sécurisés et seuls les avions affrétés par l'État, notamment les avions militaires, sont autorisés à atterrir. Dans ce contexte, acheminer du matériel d’une île à l’autre peut être complexe. De plus, le réseau routier est également très endommagé.
Le manque d’électricité
L'électricité est cruciale, sans lui, il est impossible par exemple de faire tourner les usines qui pourraient servir à traiter l’eau et à la rendre potable. Faute d’énergie, toutes les stations-service de l’archipel sont également restées fermées lundi 16 décembre.
En outre, les communications sont aussi touchées. Le réseau mobile et internet sont pratiquement à l’arrêt. Même les câbles sous-marins ont été endommagés.
Regardez l'intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus.
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