Crues en Seine-et-Marne : la montée des eaux du Grand Morin "va apporter du débit sur la Seine" avec "des débordements" à Paris, selon un spécialiste

"A priori, on reste sur une crue modérée", ajoute toutefois Jean-Marie Coulomb, du pôle vigilance et prévision hydrométéorologique de Vigicrues, invité mercredi sur franceinfo.
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Un passant sur le pont des Arts à Paris, le 9 octobre 2024 à Paris. (KIRAN RIDLEY / AFP)

La montée des eaux du Grand Morin en Seine-et-Marne "va apporter du débit sur la Seine" avec "des débordements" à Paris "dans les jours qui viennent", a indiqué mercredi 9 octobre sur franceinfo Jean-Marie Coulomb, du pôle vigilance et prévision hydrométéorologique de Vigicrues, alors que la Seine-et-Marne a été placée en vigilance rouge pour "crues" par Météo France, conséquence du passage de la dépression Kirk sur le département.

Le Grand Morin est "dans sa phase ascendante" pour aller vers des niveaux "entre 3,30 et 3,95 m" dans la journée de jeudi, détaille Jean-Marie Coulomb. Cette crue "devrait être un peu supérieure à celle de 2016". "Dans les jours qui viennent", la crue du Grand Morin "va apporter du débit sur la Seine, qui connaît déjà actuellement une montée des eaux, mais qui va rester normalement modérée", précise le représentant de Vigicrues. 

Des quais bientôt inondés au niveau de Paris

Mercredi soir, la Seine est en vigilance jaune pour "crues". "Cela signifie qu'on risque d'avoir des premiers débordements" prochainement "avec notamment les quais qui vont être inondés au niveau de Paris", ajoute Jean-Michel Coulomb. "A priori, on reste sur une crue modérée."

Par ailleurs, il pointe "d'autres secteurs" en France qui sont "un peu touchés" par les intempéries. Il évoque "les Pays de la Loire, avec des cours d'eau qui réagissent fortement en ce moment, notamment l'Huisne à Nogent-le-Rotrou" en Eure-et-Loir, ainsi que "la Sèvre niortaise". Dans l'Est, en Meurthe-et-Moselle, "des crues sont en cours" au niveau de Longwy, "qui vont dépendre des dernières précipitations qui sont en train de tomber ou qui vont tomber dans la nuit". Jean-Michel Coulomb ajoute que le fleuve Var, dans les Alpes-Maritimes, est également "particulièrement" surveillé car il pourrait "connaître une montée importante" de son cours d'eau.

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