Cet article date de plus de cinq ans.
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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Après l'attentat de Daech le 25 décembre 2018 contre le ministère libyen des Affaires étrangères, le ministre de l'Intérieur Fathi Bach Agha a reconnu que le "chaos sécuritaire" continuait de faire de son pays un "terrain fertile" pour le groupe djihadiste Etat islamique (EI). Il a aussi dénoncé le manque de moyens dont il dispose : "Zéro arme, zéro véhicule."
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye reste à l'écart d'une gestion apaisée de son territoire. Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales, avec principalement, d'une part, la présence à Tripoli d'un gouvernement d'union nationale (GNA), soutenu par la communauté internationale, et, d'autre part, dans l'Est, un cabinet parallèle appuyé par l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée par le maréchal Khalifa Haftar. Ce désordre sanglant fait le miel des islamistes de tout poil, notamment ceux de Daech, qui rejettent toute amélioration de la situation. Les attaques de l'EI "visent souvent les institutions synonymes d'une Libye fonctionnelle, unie et liée à la communauté internationale : élections, hydrocarbures, diplomatie, sécurité...", explique Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye à l'université Paris-VIII. Exemple : début décembre 2018, le président de la Haute commission nationale électorale (HNEC) Imed al-Sayeh a affirmé qu'un référendum sur une nouvelle Constitution pourrait se tenir en février 2019, si les conditions de sécurité sont réunies. A voir.
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